Zone euro : la banque centrale européenne a acheté pour 24,7 milliards d'euros de dettes la semaine passée, un record, profitant d'une offre abondante de titres bancaires pour poursuivre son programme de soutien à l'économie.
Le montant de la semaine dernière est le plus élevé depuis que la BCE a lancé en 2014 son programme dit d'assouplissement quantitatif (QE, quantitative easing) destiné à réduire les coà»ts de financement et à relancer ainsi l'inflation et la croissance dans la zone euro.
Le bond des achats, qui compense une activité plus faible de la BCE sur le marché en décembre, a été notamment rendu possible par une offre abondante, comme souvent en début d'année, de titres sécurisés, émis par les banques et adossés à des créances hypothécaires ou des créances des collectivités locales.
'Il y a une raison très simple : il y a enfin assez d'obligations sur le marché pour que la BCE se serve', note Günther Scheppler, spécialiste des produits titrisés chez DZ Bank.
Quelque 13 milliards d'euros d'obligations d'entreprise ont été émis la semaine dernière contre à peine 500 millions lors de la dernière semaine de 2016, selon les données d'IFR, un service d'information de Reuters sur le marché obligataire.
Le FMI a laissé inchangées lundi ses prévisions de croissance économique sur le globe mais les a relevées pour les Etats-Unis en pariant sur une vaste 'relance budgétaire' de la future administration Trump.
Les dirigeants d'entreprises anticipent une croissance de leur activité cette année, même si les menaces protectionnistes les inquiètent, indique une enquête du groupe d'audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) diffusée lundi.
'Malgré une année 2016 tumultueuse, la confiance des dirigeants d'entreprises se redresse', affirme Bob Moritz, président de PWC, cité dans un communiqué diffusé à l'occasion de l'ouverture du World Economic Forum (WEF) à Davos.
Selon cette enquête, 38% des chefs d'entreprises interrogés à l'échelon mondial se déclarent confiants quant aux perspectives de croissance de leurs groupes cette année, contre 35% l'an dernier, alors que 29% s'attendent à une reprise de la croissance économique cette année (27% en 2016).
'Il y a des signaux optimistes dans le monde, y compris au Royaume-Uni et aux Etats-Unis où, malgré les prévisions d'un marasme avec Donald Trump et le Brexit, la confiance des chefs d'entreprise dans la croissance de leurs groupes se redressent par rapport à 2016', souligne M.
Moritz.
Suisse : Le déficit du budget 2016 de la Wallonie a été ramené de 375 à 318 millions d'euros, essentiellement en raison de dépenses non réalisées, indique lundi L'Echo.
Une croissance de 0,5% des nuitées hôtelières a été constatée en novembre 2016 par rapport au même mois l'année précédente.
Etats-Unis : Le Fonds monétaire international table sur un regain économique en raison de 'la relance budgétaire' promise par Donald Trump.
Le Fonds monétaire international encourage ainsi le plan de relance budgétaire promis par Trump mais s'inquiète de son protectionnisme.
monde : Le Fonds monétaire international a confirmé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2017 et 2018 en expliquant tabler à la fois sur un coup de pouce de Donald Trump à l'activité aux Etats-Unis et sur des performances moins soutenues dans certains pays émergents.
Dans la traditionnelle 'mise à jour' de ses perspectives économiques mondiales, le FMI redit ainsi prévoir une croissance mondiale de 3,4% cette année et de 3,6% l'an prochain, ce qui marquerait une nette amélioration après celle de 3,1% attendue en 2016, la plus faible depuis la crise financière de 2008-2009.
'L'évolution depuis l'été dernier préfigure une certaine augmentation de la tendance de croissance au tournant de l'année dans un certain nombre de grandes économies', a déclaré lors d'une conférence de presse son économiste en chef, Maurice Obstfeld.
Pour les Etats-Unis, le Fonds table ainsi désormais sur une croissance de 2,3% en 2017, soit 0,1 point de plus que prévu en octobre, et de 2,5% pour 2018 ( 0,4 point), en s'appuyant sur la perspective d'une politique de relance budgétaire avec l'arrivée de l'administration Trump aux commandes.
'A ce stade, cependant, les modalités de la future politique budgétaire restent floues, tout comme le degré d'augmentation nette des dépenses publiques et l'impact qui en découlera sur la demande globale, le potentiel d'activité, le déficit fédéral et le dollar', prévient toutefois Maurice Obstfeld, en soulignant que les risques à la hausse comme à la baisse sur ces prévisions sont plus importants qu'à l'habitude.
Chine : La Chine va abaisser son objectif de croissance pour 2017 autour de 6,5%, contre 6,5% à 7% l'an dernier, a-t-on appris de plusieurs sources, une évolution qui confirme la priorité donnée à l'encadrement.
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