Monde : La croissance de l'économie s'affermit au niveau mondial mais va ralentir aux Etats-Unis cette année et en 2018 par rapport aux précédentes prévisions, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dimanche.
L'économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5% cette année, mais devrait toutefois ralentir aux Etats-Unis.
Le Fonds monétaire international confirme prévoir une accélération de la croissance économique mondiale cette année, grâce notamment à davantage de dynamisme en zone euro et en Chine.
Zone euro : Le Fonds monétaire international témoigne d'un optimisme renouvelé envers l'économie de la zone euro après la défaite de plusieurs politiciens populistes.
L'indice PMI Composite dans l'eurozone est ressorti à 55,8 ce mois-ci en estimation flash, soit un recul de 0,5 point en rythme séquentiel et un plus bas de 5 mois dans la région.
Dans le détail des composantes, l'indice PMI Flash de l'activité dans le secteur des services s'est inscrit à 55,4, stable comparativement à juin.
L'indice PMI Flash de la production manufacturière a quant à lui été mesuré à 56,9, soit un retrait de 1,8 point et un plus base de 6 mois.
Enfin, l'indice PMI Flash de l'industrie manufacturière s'est établi à 56,8, en diminution de 0,6 point et au plus bas depuis 3 mois.
'Si le repli de l'indice PMI observé en juillet signale un deuxième ralentissement mensuel consécutif de la croissance de la zone euro, le rythme de celle-ci reste toutefois très élevé', a cependant tempéré Chris Williamson, Chief Business Economist à IHS Markit, qui souligne par ailleurs que 'les données de l'enquête sont synonymes d'une croissance trimestrielle du PIB de 0,6%, soit un léger ralentissement par rapport au rythme de 0,7% enregistré au deuxième trimestre'.
Grèce : Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a estimé lundi que la Grèce entrevoyait enfin la 'lumière' après des années difficiles, estimant que les réformes imposées à Athènes avaient 'sans doute' été 'trop dures', mais 'nécessaires'.
'La Grèce a été au coeur d'une tempête économique et financière incroyable' mais 'aujourd'hui, les choses vont nettement, nettement mieux', a déclaré M.
Moscovici sur la radio France inter.
'Il y a un espoir pour la Grèce.
La croissance est repartie, l'emploi repart, l'attractivité repart' et 'l'investissement est revenu', a ajouté l'ancien ministre, disant se réjouir 'qu'il y ait enfin une lumière au bout de l'austérité'.
La Grèce va émettre des obligations mardi, a déclaré lundi le ministère des Finances, sa première opération de ce genre depuis 2014 afin de tester le marché après deux ans de craintes sur sa dette et de réformes difficiles.
Suisse : Les dépenses effectuées dans le secteur de la construction en Suisse ont modestement augmenté de 0,5% en termes nominaux l'année dernière, a annoncé lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Etats-Unis : Le FMI revoit ses prévisions à la baisse pour 2017.
Allemagne : Soupçonnée d'avoir colludé pendant des décennies, l'industrie automobile allemande pourrait se trouver face à un nouveau scandale extrêmement coûteux pour ses finances et son image, alors que celui du diesel a déjà fait tomber le secteur de son piédestal.
Si les informations du magazine Der Spiegel se confirmaient, le vaste trucage de onze millions de véhicules diesel par le groupe Volkswagen, révélé en 2015, pourrait presque passer pour peu de choses: les plus gros constructeurs du pays (Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler) auraient tenu depuis les années 1990 des réunions secrètes pour s'accorder sur nombre d'aspects techniques de leurs voitures, lésant ainsi les consommateurs.
C'est Volkswagen qui aurait fait 'une sorte d'auto-dénonciation' aux autorités anti-cartel en juillet 2016, de même que Daimler, certainement dans l'espoir d'obtenir un peu de clémence de la part des gendarmes de la concurrence car la facture des amendes pour entente peut être extrêmement douloureuse.
Daimler en a fait l'amère expérience l'été dernier, quand la Commission européenne lui a infligé un milliard d'euros d'amende pour s'être mis d'accord sur les prix de vente de ses camions avec trois autres fabricants européens.
En théorie, l'amende de Bruxelles ou de l'Office anti-cartel allemand peut aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires de l'entreprise.
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