Zone euro : Les bourses européennes s'inscrivent globalement en légère baisse, prises de prudence à l'approche de la principale donnée économique de la semaine, à savoir la première estimation de la croissance américaine au quatrième trimestre 2016.
Milan et Madrid perdent 0,9%, Paris et Lisbonne 0,7%, Bruxelles 0,5%, Zurich et Amsterdam 0,4%, Francfort 0,3% et Londres 0,1%.
A New York la veille, le Dow Jones a gagné encore près de 0,2% tandis que le nasdaq a terminé juste sous son équilibre.
'La croissance américaine devrait être restée solide', estime Aurel BGC, précisant qu'après un rebond 'technique' au troisième trimestre lié en partie à une reconstitution des stocks, le PIB devrait avoir crû sur un rythme annuel proche de 2,5%.
'Si ces chiffres ne recèlent pas d'indications pouvant conduire la Réserve fédérale a accélérer ses hausses de taux, ils devraient soutenir les actions', juge Jamieson Blake, retail sales manager chez ADS Securities à Londres.
Le contexte européen de faible croissance économique ces trente dernières années explique la relative stabilité de la géographie économique du continent.
D'après l'institut Markit, la croissance de l'emploi au sein de la zone euro atteint son plus haut de 9 ans.
Si la France profite de la vague montante en Europe, elle est loin d'en être l'initiatrice.
Les bourses européennes restent dans l'ensemble orientées à la baisse, après la parution en début d'après-midi de chiffres assez ternes outre Atlantique, avec en particulier une croissance économique un peu plus faible que prévu.
Paris et Milan reculent de 0,6%, Zurich de 0,5%, Madrid de 0,4%, Francfort et Lisbonne perdent 0,3%, Bruxelles et Amsterdam 0,2%, tandis que Londres grappille 0,1%.
A New York, le Dow Jones et le nasdaq gravitent juste sous leurs équilibres.
Après 3,5% au troisième trimestre 2016, le PIB américain n'a progressé que de 1,9% en rythme annuel au quatrième trimestre, selon la toute première estimation du Département du Commerce, alors que les économistes attendaient en moyenne 2,1%.
'Arithmétiquement, le creusement du déficit commercial a soustrait 1,7 point à la croissance', souligne Commerzbank, estimant que 'le Président Trump se sentira sans doute conforté dans l'idée que le commerce international détruit des emplois américains'.
France : En janvier 2017, les artisans du bâtiment sont plus nombreux qu'en octobre 2016 à déclarer une hausse de leur activité passée.
Le solde correspondant passe au-dessus de sa moyenne de long terme pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2011.
Le solde sur l'activité prévue s'améliore nettement et repasse au-dessus de sa moyenne de longue période.
De même, l'opinion des artisans sur les perspectives générales du secteur s'améliore; le solde correspondant excède davantage sa moyenne de long terme.
Selon les entrepreneurs interrogés en janvier 2017, le climat conjoncturel dans les travaux publics est légèrement plus favorable qu'en octobre 2016.
Etats-Unis : internationalLa décélération de la croissance au 4e trimestre a reflété une chute des exportations (-4,3%), au plus bas depuis début 2015, associée à une accélération des importations ( 8,3%), qui pèsent sur le PIB.
Incertitude électoraleLes dépenses de consommation, qui tirent traditionnellement l'expansion économique des Etats-Unis, ont marqué le pas, ne progressant plus que de 2,5% contre 3% au trimestre d'avant.
C'est leur plus faible rythme de croissance depuis le 1er trimestre.
Au quatrième trimestre, les acteurs économiques avaient noté un attentisme avec la fin d'une campagne électorale très disputée et pleine d'incertitudes suivie d'une période de transition avant l'investiture du nouveau président républicain Donald Trump.
Les dépenses de l'Etat fédéral sont retombées dans le rouge, reculant de 1,2%.
La croissance a brutalement ralenti aux Etats-Unis au quatrième trimestre, affectée par la forte baisse des exportations, notamment de soja, mais la bonne tenue de la consommation et la hausse des investissements .
Suisse : Le nombre de sociétés en faillite a progressé de 3% à 4540 dépôts de bilan en 2016, avec une hausse particulièrement marquée au Tessin et en Suisse orientale, a annoncé vendredi le spécialiste du recouvrement Bisnode.
Le nombre de faillites pour insolvabilité a nettement progressé en Suisse romande ( 7%).
Il a été particulièrement fort au Tessin ( 12%).
Royaume Uni : En 2016, l'économie britannique a été plus dynamique que celle de la France et de l'Allemagne.
Allemagne : Le Royaume-Uni affiche 2% de croissance en 2016 et l'Allemagne 1,9%.
C'est bien mieux que les États-Unis qui enregistrent seulement 1,6% l'année dernière selon la première estimation du département du Commerce publiée ce vendredi.
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