La pandémie de coronavirus, qui menace l'économie mondiale de récession, offre l'opportunité aux riches banques américaines, sauvées de la faillite en 2008 avec des fonds publics, de redorer leur blason en aidant les commerces, les entreprises et les ménages en difficulté.

'Les banques vont essayer de se présenter sous leur meilleur jour, elles qui avaient été blâmées en 2008 pour la crise des subprimes', estime Gregori Volokhine, chez Meeschaert Financial Services, soulignant qu'elles n'avaient cette fois aucune responsabilité dans la crise.
Elles peuvent par exemple suspendre les remboursements des hypothèques, ainsi que tous les paiements dus à très brève échéance.
Le FMI se dit en capacité de mobiliser 1,000 milliards de dollars de financement
Les gouvernements, confrontés à la pandémie du coronavirus, doivent stimuler l'économie mondiale de façon coordonnée s'ils veulent stabiliser la situation, souligne lundi dans un blog la directrice générale du FMI.
L'organisation se dit prête à mobiliser 1,000 milliards de dollars de financement.
Toutes les mesures, "tout ce travail -qu'il soit monétaire, budgétaire ou réglementaire - est plus efficace quand il est effectué en coopération", écrit Kristalina Georgieva.
"Un contact constant et une coordination étroite sont les meilleurs médicaments pour garantir que la douleur infligée par le virus est de courte durée", a-t-elle ajouté.
Le FMI n'a pas encore mesuré précisément l'impact du coronavirus sur l'économie mondiale.
Il a simplement indiqué que la croissance serait moins forte que celle enregistrée l'an passé.
Mais à mesure que les écoles ferment, que l'activité économique s'arrête du fait des mesures de confinement, de nombreux économistes redoutent que le monde ne tombe en récession.
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