L'institution a dévoilé ses nouvelles prévisions mondiales pour 2019 et 2020. Difficile d'échapper au ralentissement général, lié en grande partie à la guerre commerciale.
En effet, Il s'agirait alors de la plus faible progression de l'activité depuis 2008.
Le PIB devrait légèrement accélérer en 2020, à 3,4%, contre 3,5% attendu jusqu'ici.
La croissance mondiale au plus bas : Le FMI ne table plus que sur une croissance mondiale de 3% en 2019
Voilà dix ans que la croissance mondiale n'avait pas connu de telles difficultés.
Le Fonds monétaire international vient de revoir pour la cinquième fois consécutive ses projections de croissance, il table sur une croissance à son plus faible niveau depuis la dernière grande crise financière.
La zone euro affaiblie par l'Allemagne
Le FMI a revu à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2019 et 2020, en raison de la situation de l'Allemagne, très affectée par les tensions commerciales et les déboires de son industrie automobile.
Le Fonds recommande par ailleurs à l'Allemagne de profiter "des taux d'emprunt négatifs pour investir dans le capital social et les infrastructures".
Les Etats-Unis en perte de vitesse
Le FMI a revu à la baisse ses prévisions pour les Etats-Unis dont le PIB ne devrait croître que de 2,4% en 2019.
La Chine ralentit à son tour
Selon le FMI, la deuxième puissance économique passera bien en dessous de la barre des 6% de croissance en 2020 : 5,8% l'an prochain après 6,1% en 2019.
La mise en garde du FMI
A 3% de croissance, il n'y a pas de place pour les erreurs politiques'.
En dévoilant la dernière prévision d'expansion de l'économie mondiale pour 2019, Gita Gopinath, l'économiste en chef du FMI, a pressé les décideurs politiques de réduire 'urgemment' les tensions commerciales.
"Cependant, contrairement au ralentissement qui est synchronisé, cette reprise n'est pas générale et reste précaire", a mis en garde Gita Gopinath, notant que le ralentissement va au contraire se poursuivre aux Etats-Unis, au Japon et en Chine.
Globalement, tous les pays font face à des vents contraires.
Certains d'entre eux, comme les Etats-Unis, ont cependant pu les compenser par une baisse des taux d'intérêt.
Pour autant, prévient le FMI, "la politique monétaire ne saurait être le seul outil" pour stimuler la croissance.
Et les premiers signes de ralentissement dans le secteur des services aux Etats-Unis comme en zone euro sont visibles.
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