Macro economie : ralentissement du secteur non manufacturier américain

Zone euro : Le taux de croissance de l'activité du secteur privé de la zone euro se maintient à son plus haut niveau depuis six ans en mai, au vu de l'indice PMI final IHS Markit composite qui s'établit à 56,8, un niveau conforme à son estimation flash et à celui enregistré en avril.

Ce dernier accroissement de l'activité repose sur une hausse marquée des nouvelles affaires.

L'optimisme des entreprises quant à leur volume d'activité à 12 mois atteint son plus haut niveau depuis juillet 2012, date du début de la collecte des données pour cette variable.

'Les perspectives économiques de la zone euro semblent ainsi bien orientées et il ne serait pas surprenant de voir de nombreux experts réviser à la hausse leurs pronostics de croissance pour l'année 2017', réagit Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

Etats-Unis : La croissance de l'activité dans le secteur non manufacturier américain a ralenti timidement en mai, au vu de l'indice ISM qui est passé de 57,5 en avril à 56,9 le mois dernier.

Cette décélération de croissance s'avère à peine plus forte qu'anticipé par le consensus, puisque les économistes tablaient en moyenne sur un tassement de l'indice à 57.

Pour rappel, la barre de 50 marque la limite entre croissance et repli de l'activité du secteur : plus l'indice est haut au-dessus de ce seuil, plus le rythme de la croissance est rapide.

Les commandes à l'industrie américaine se sont contractées de 0,2% au mois d'avril, d'après le Département du Commerce, conformément à l'estimation moyenne des économistes.

France : L'indice final IHS Markit composite de l'activité globale en France -mesurant l'activité combinée du secteur des services et de l'industrie manufacturière - se redresse légèrement, de 56,6 en avril à 56,9 en mai, atteignant ainsi un plus haut de six ans.

Les nouvelles affaires continuent d'augmenter dans le secteur privé français, prolongeant ainsi la tendance amorcée en juillet 2016.

Le taux d'expansion fléchit pour le deuxième mois consécutif en mai, restant cependant marqué.

'Cette tendance laisse espérer une nouvelle amélioration du marché de l'emploi en France, les données officielles ayant déjà indiqué un repli du taux de chômage de 0,4 point au premier trimestre 2017 (9,6%)', commente Alex Gill, économiste à IHS Markit.