Macro economie : royaume-uni, révision à la hausse de la croissance de la productivité du travail

Royaume-Uni : La productivité du travail au Royaume-Uni, mesurée par la production horaire, a augmenté de 0,3 % en glissement trimestriel au cours de la période de trois mois s'achevant en décembre 2018, contre une estimation préliminaire de 0,2 % de croissance et une baisse révisée de 0,2 % durant la période précédente.

Le nombre réel d'heures travaillées a diminué, tandis que la croissance de la production s'est accélérée.

La productivité du travail dans le secteur des services a bondi de 0,5 % (contre -0,5 % au troisième trimestre), tandis que celle du secteur manufacturier est restée inchangée (contre 0,2 % au troisième trimestre).

En glissement annuel, la productivité a légèrement reculé de 0,1 %, la deuxième baisse consécutive.

En 2018, la productivité du travail a augmenté de 0,5 % pour l'ensemble de l'année, avec des hausses respectives de 0,8 % et de 0,3 % dans les services et la fabrication.

France : Après une année 2017 exceptionnelle, les emplois créés et maintenus par une reprise d’activité sont en baisse de près de 10%, selon Business France.

Etats-Unis : Le département du Travail publie cet après-midi ses statistiques de l'emploi pour le mois de mars.

Un rebond est largement attendu après les chiffres catastrophiques de février.

Les analystes seront néanmoins attentifs à d'autres points.

Le président américain Donald Trump s’est voulu résolument optimiste, jeudi 4avril, sur un accord pour mettre fin à neuf mois de guerre commerciale entre Washington et Pékin, tandis que son homologue chinois Xi Jinping a appelé à une conclusion rapide des négociations.

Donald Trump n’a toutefois pas annoncé de date pour une rencontre avec Xi Jinping pour acter la fin de la guerre commerciale.

Banques :

L'abaissement des exigences de fonds propres pour les filiales de banques européennes permettrait de favoriser les rapprochements transfrontaliers, a estimé vendredi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne (BCE) lors d'un discours à Bucarest (Roumanie).

Alors que la BCE plaide depuis longtemps pour une consolidation bancaire à l'échelle européenne, les fusions transfrontalières restent trop peu nombreuses du fait des obstacles à ce genre d'opération, a déploré François Villeroy de Galhau, également gouverneur de la Banque de France.

Selon lui, 'une étape utile vers la formation de véritables groupes bancaires paneuropéens serait d'abaisser les exigences de fonds propres pour les filiales européennes, tout en garantissant leur position financière via des garanties transfrontalières crédibles fournies par leur maison mère', a-t-il déclaré selon le texte de son discours dont Reuters a obtenu une copie.