Zone euro : Sous pression comme rarement, la banque centrale européenne a surmonté ses divisions pour adopter jeudi une panoplie de mesures destinées à accroître son soutien déjà important à l'économie en zone euro.

Les deux principales statistiques de la séance de vendredi sont américaines.
La banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi comme attendu de sortir le grand jeu monétaire, en baissant l'un de ses taux et en relançant ses rachats nets de dette, pour stimuler une économie au ralenti en zone euro.
Face à la presse, le président de la BCE Mario Draghi a levé le voile sur les dernières mesures mais aussi prévisions de croissance et d'inflation, plus pessimistes que celles présentées en juin, le climat conjoncturel ne s'étant guère amélioré pendant l'été.
Le risque de récession en zone euro est toujours jugé 'faible' par la banque centrale européenne, mais il 'a augmenté', a déclaré jeudi à la presse le président de l'institut Mario Draghi.
BCE, aux Etats d'agir
Si ce cocktail était attendu, les réactions ont été vives: le marché de la dette s'est nettement détendu, en particulier en Italie, et les bourses européennes ont frôlé leur record annuel, avant de se tasser dans un deuxième temps.
Face à la presse, Mario Draghi a brossé de l'économie en zone euro un tableau assombri, où le risque de récession demeure "faible" mais "a augmenté", tant les conflits commerciaux et l'incertitude autour du Brexit dépriment l'industrie.
Il a surtout lancé un appel inhabituellement fort aux Etats de la zone, en particulier à ceux qui ont "des marges budgétaires", priés d'agir "de manière efficace et rapide" pour soutenir à leur tour l'économie.
Le nombre de demandes d'assurance-chômage aux États-Unis a atteint son plus bas niveau depuis le mois d'avril
Le nombre d'Américains remplissant pour les prestations de chômage a diminué de 15 mille à 204 mille dans la semaine terminée le 7 septembre par rapport au niveau révisé de la semaine précédente de 219 mille et par rapport aux attentes du marché de 215 mille.
C'est le plus bas niveau depuis la semaine terminée le 13 avril.
Selon les données non corrigées, les baisses les plus importantes ont été enregistrées en Illinois (-3 846), à New York (-3 489), en Californie (-3 197) et au Texas (-1 536), tandis que les hausses significatives n'ont été observées qu'en Arkansas ( 563).
Hausse de 0,3 % des prix à la consommation aux États-Unis
Les prix à la consommation de base aux États-Unis, à l'exclusion des produits volatils comme les aliments et l'énergie, ont augmenté de 0,3 % d'un mois à l'autre en août 2019, au même rythme qu'au mois précédent et contrebalancé par un gain de 0,2 % attendu par le marché.
L'indice des soins médicaux a le plus contribué à la hausse d'août, tandis que l'indice des services médicaux est demeuré inchangé et que l'indice des médicaments sur ordonnance a légèrement diminué.
En glissement annuel, les prix à la consommation de base ont augmenté de 2,4 %, après une hausse de 2,2 % en juillet et un consensus du marché de 2,3 %.
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