Les prix à la production dans la zone euro ont baissé plus qu'attendu en août en raison d'une chute de ceux de l'énergie, montrent les statistiques publiées jeudi par Eurostat, qui confirment la tendance à la baisse des pressions inflationnistes.
Les ventes au détail, corrigées des variations saisonnières, ont rebondi de 0,3% dans la zone euro en aout après avoir diminué de 0,5% le mois précédent.
Les prix à la production de la zone euro chutent plus que prévu
Les prix à la production industrielle dans la zone euro ont diminué de 0,5 % par rapport au mois d'août 2019, après une hausse révisée à la baisse de 0,1 % en juillet et une baisse de 0,3 % par rapport aux prévisions du marché.
Le coût de l'énergie a baissé de 1,9 %, après avoir augmenté de 0,7 % le mois précédent, tandis que les prix des biens intermédiaires (contre -0,4 % en juillet) et des biens d'équipement (contre 0,2 %) n'ont pas augmenté.
Entre-temps, les coûts ont rebondi pour les biens de consommation non durables (0,2 % contre -0,1 %) et ont continué à augmenter pour les biens de consommation durables (0,1 %, comme en juillet).
En glissement annuel, les prix à la production ont baissé de 0,8 pour cent, la première baisse annuelle depuis octobre 2016.
Les ventes au détail dans la zone euro ont rebondi en août
Les ventes au détail de la zone euro ont augmenté de 0,3 % par rapport au mois d'août 2019, après une baisse révisée de 0,5 % en juillet et correspondant aux attentes du marché.
Le commerce non alimentaire a rebondi de 0,4 % (contre -0,7 % en juillet), stimulé par les ventes de produits pharmaceutiques et médicaux (1,6 % contre -0,9 %), de matériel informatique, de livres et autres (0,8 % contre -0,1 %), de textiles, vêtements, chaussures (0,7 % contre -3,5 %), de produits électriques et meubles (0,7 % contre -0,6 %), de commandes par correspondance et Internet (0,3 % contre -0,5 %).
Par ailleurs, les ventes de carburant n'ont augmenté que de 0,1 % (contre -0,1 % en juillet), tandis que le commerce des aliments, des boissons et du tabac est resté inchangé (contre -0,7 % en juillet).
L'activité dans le secteur privé s'est à nouveau contractée au Royaume-Uni en septembre
L'activité dans le secteur privé s'est à nouveau contractée en septembre au Royaume-Uni en raison des craintes entourant le Brexit, ce qui pourrait faire tomber le pays en récession au troisième trimestre, a annoncé jeudi le cabinet Markit.
Luis de Guindos, le vice-président de la banque centrale européenne (BCE), a déclaré jeudi que les marchés pourraient ne pas avoir totalement intégré l'impact négatif potentiel d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord négocié.
'Nous n'avons pas mesuré à ce stade l'impact qu'a le Brexit (.
) Je crois que nous sous-estimons vraiment l'impact de l'incertitude actuelle et c'est pourquoi j'ai des craintes, des inquiétudes sur la possibilité que l'impact d'un Brexit désordonné soit plus important que celui que (les marchés-ndlr) escomptent pour l'instant', a-t-il dit lors d'un colloque à Madrid.
L'emploi aux Etats-Unis diminue en septembre
Les employeurs établis aux Etats-Unis ont annoncé leur intention de supprimer 41 557 emplois de leur masse salariale en septembre 2019, soit 24,8 % de moins que les 55 285 suppressions annoncées au cours du même mois l'an dernier.
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