forexpros -Les options sur l'or ont conclu sans grandes variations, les craintes découlant de la crise fiscale menaà§ant des Etats-Unis et les tensions déchirant le Moyen-Orient gardant les investisseurs sur les nerfs.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 713,65 USD de l'once à la clôture des échanges.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 683,5 USD, leur plancher du 6 novembre, et rencontrer de la résistance à 1 733,85 USD, leur plafond du 14 novembre.
Ils auront du coup subi un cinquième recul hebdomadaire en six semaines, laissant échapper 1%.
La journée de jeudi les avait vus plonger à 1 704,55 USD, leur valeur la plus basse en une semaine, après que la World Gold Council ait déploré un effondrement de 11% de la demande pour le métal précieux au troisième trimestre.
L'attention demeure d'autre part focalisée sur la menace du mur fiscal américain, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
Les dirigeant des groupes parlementaires ont cependant déclaré que leur rencontre avec le président Barack Obama destinée à sortir de l'impasse avait été "constructive".
Certains craignent en effet que cet obstacle supplémentaire ne replonge l'économie nationale dans la récession, à moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis avant la date fatidique.
Les tensions géopolitiques du Moyen-Orient étaient aussi sur le devant de la scène après qu'Israà«l ait assassiné mercredi un haut dirigeant du Hamas.
Des roquettes palestiniennes ont touché en représailles vendredi les régions de Jérusalem et Tel-Aviv, tandis que l'armée israélienne poursuivait ses bombardements de la bande de Gaza.
La monnaie européenne subissait encore quand à elle le désaccord entre les représentants du Fonds Monétaire International et ceux de l'Europe concernant la meilleure faà§on de réduire le fardeau de la dette grecque à un niveau gérable.
Ils ont du coup repoussé jusqu'au 20 novembre toute prise de décision concernant l'attribution à Athènes des 31,5 milliards d'euros de la prochaine tranche d'aides.
Cette mauvaise ambiance a poussé les opérateurs à bouder les valeurs plus risquées, comme les actions et les matières premières, au profit des refuges traditionnels comme la monnaie et les bons du trésor des Etats-Unis.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0,2% vendredi pour se situer à 81,26, son plus haut niveau depuis le 5 septembre.
La force de la monnaie des Etats-Unis nuit généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant plus coà»teuses pour les détenteurs d'autres devises, diminuant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Les problèmes de fiscalité américains seront encore au centre des débats de la semaine prochaine, de màªme que la rencontre mardi des ministres des finances de l'Eurogroupe concernant l'octroi de la prochaine bouée de sauvetage à la Grèce.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs plongé de 1,1% lors de la dernière journée de cotation pour conclure à 32,3 USD de l'once, après s'àªtre précédemment retrouvées à 32,02 USD, leur niveau le plus faible des sept derniers jours.
Elles auront du coup subi une glissade de 0,7% sur la semaine.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de près de 0,3% lors de l'ultime session pour descendre à 3,452 USD la livre dans le màªme temps, grignotant toutefois 0,2% hebdomadaires.
Les spécialistes guetteront jeudi les résultats manufacturiers de la Chine, qui garde sa première part mondiale des besoins de la planète en métal rouge, avec près de 40% l'année dernière.
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