forexpros -Les options sur le brut ont terminé en difficulté, retombant d'un sommet de quatre mois après que l'augmentations de la pression inflationnaire en Chine ait douché les attentes d'apports de capitaux à court terme pour le deuxième demandeur mondial.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour février se sont échangés à 93,72 USD le baril à la clôture des transactions, trébuchant de 0,1%.
Ils avaient culminé jeudi à 93,82 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 19 septembre, le dollar U.
S.
se retrouvant sur la sellette suite au maintien du taux d'intéràªt directeur de la banque centrale européenne à 0,75%, et à l'affirmation de sa confiance dans une reprise graduée en cours d'année.
L'excédent de la balance commerciale chinoise pour décembre dépassant les espérances avait contribué à la tendance, exportant 14,1% de plus par rapport à l'année précédente, pulvarisant les 5% envisagés après les 2,9% empochés précédemment.
Les cours auront du coup engrangé 0,7% pour leur cinquième avancée hebdomadaire d'affilée.
Ils se sont ainsi retrouvés sur la sellette après qu'il ait été signalé vendredi que l'augmentation à l'année des prix à la consommation chinois était passée de 2 à 2,5% pour décembre, au lieu des 2,3% envisagés.
Les coà»ts des denrées alimentaires, politiquement cruciaux, ont du coup bondi de 4,2% en un an, en raison notamment d'une explosion de 14,8% des valeurs des légumes.
Ces chiffres dépassant les prévisions ont du coup diminué les perspectives de nouveaux accommodements à court terme de la part des autorités, soucieuses d'encourager la seconde économie mondiale.
La consommation de celle-ci n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Le discours que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra demain au sujet de la politique monétaire et de la relance après la crise financière sera au centre des débats, ainsi que les chiffres des ventes au détail effectuées le mois dernier dans le pays, qui seront dévoilés mardi.
Le produit intérieur brut du quatrième trimestre de la Chine ne sera pas non plus à négliger, en quàªte de signes de sursaut du dauphin de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour février ont dérapé de 1,2% vendredi pour glisser à 110,58 USD du baril.
Leurs cours, établis à Londres, ont ainsi terminé la semaine avec une déconvenue de 0,75%, pour s'établir à 16,86 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus minime depuis septembre.
Il a diminué suite à la reprise d'activité ce jour-là de l'oléoduc Seaway, fermé depuis le 2 janvier pour procéder à des travaux d'expansion de grande importance.
Ceux-ci étaient destinés à l' aider à résorber le trop-plein s'accumulant dans la région du Midwest des Etats-Unis.
Sa capacité de transport depuis terminal de Cushing, en Oklahoma, lieu de livraison des contrats new-yorkais, a ainsi presque triplé, s'envolant de 150 000 vers 400 000 barils quotidiens.
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