Investing.com -Les options sur le brut ont conclu avec un sourire, les valeurs audacieuses ayant repris du poil de la bàªte après que le chef de la banque centrale des Etats-Unis ait confirmé que celle-ci ne voyait pour l‘instant aucune raison de resserer les boulons.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour aoà»t se sont échangés à 105,95 USD le baril à la clôture des transactions, avec une avancée de 1,3%.
Ils avaient auparavant culminé à 107,44 USD, leur valeur la plus élevée depuis le 27 mars 2012.
Ils auront ainsi laissé engrangé 2,3% pour leur troisième déconvenue hebdomadaire d‘affilée.
La journée de mercredi avait en effet été le théà¢tre d‘une envolée de 2%, après que Ben Bernanke, à la tàªte de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait confirmé que cette dernière poursuivrait ses "assouplissements marqués aussi longtemps que les prévisions pouvaient porter", grà¢ce à la faiblesse de l‘inflation et en raison d‘un emploi déprimé.
Il a aussi rappelé que les taux d‘intéràªt ne remonteraient pas avant que le chômage soit ramené à 6,5%.
Le compte-rendu détaillé de son dernier conseil directeur avait pourtant montré auparavant que ses membres étaient divisés sur le moment o๠il faudrait en réduire la voilure, se montant à 85 milliards d‘USD mensuels.
Près de la moitié d‘entre eux estime ainsi qu‘elle devrait envisager de le faire d‘ici la fin de l‘année, et l‘autre que le marché du travail reste encore trop affaibli.
Ses perfusions d‘argent frais sont en effet généralement vus comme un des facteurs cruciaux d‘augmentation des prix des matières premières, en raison de leur tendance à affaiblir le billet vert.
Les cours ont vu leur ascension s‘amplifier après que l‘Agence d‘Information sur l‘Energie des Etats-Unis ait ensuite mis en relief que les réserves de pétrole brut américaines avaient laissé filer 9,9 millions de barils la semaine passée, au lieu des 3,3 millions attendus.
Mais ils ont subi un coup de frein le lendemain après que l‘Agence Internationale de l‘Energie ait publié un rapport sur la production et la consommation mondiale préfigurant des baisses de prix.
Elle a ainsi estimé que les flux en provenance des pays ne faisant pas partie de l‘Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole augmenteraient de 1,3 millions de barils quotidiens en 2014, représentant ainsi une croissance annuelle "vue une seule fois au cours des vingts dernières années".
Les chiffres des Etats-Unis portant sur les ventes au détail, l‘inflation des prix au détail et l‘activité dans le secteur immobilier seront dans le collimateur cette semaine, en quàªte d‘indices sur l‘état de l‘économie du pays, de màªme que ceux de la croissance de la Chine attendus lundi.
Sa voracité pétrolière n‘est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l‘augmentation de la demande.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour aoà»t ont pour leur part empoché 1,1% vendredi pour grimper à 108,81 USD du baril.
Ils avaient auparavant culminé à 109,14 USD, leur pic journalier, et le plus élevé depuis le 3 avril.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec une avancée de 1,1%, pour s‘établir à 2,86 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur écart a fondu en début de semaine jusqu‘à àªtre le plus faible depuis novembre 2010, en raison de l‘augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et des signes de réduction des stocks du terminal de Cushing, dans l‘état de l‘Oklahoma, o๠ont lieu les livraisons Nymex.
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