forexpros -Les options sur le brut ont tempéré leurs ardeurs lors de la dernière journée de cotation, leur désirabilité se trouvant écornée par les craintes au sujet de la croissance mondiale, et donc de la demande pour les carburants.

Mais elles ont malgré cela bondi de 2,3% hebdomadaires, les yeux étant rivés sur l'accumulation des tensions géopolitiques entre la Syrie et la Turquie.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 92,06 USD le baril à la clôture des échanges, laissant échapper 0,45% au cours de la journée.
L'Agence Internationale de l'Energie avait révélé lundi dans son bulletin mensuel qu'elle envisagé la consommation de 100 000 barils de moins par jour sur l'année 2012, pour les amener à 700 000.
Elle a également projeté une diminution de 100 000 barils quotidiens pour 2013, pour un total annuel de 90,48 millions, invoquant une consommation en berne de la part de l'Europe, des Amériques et de la Chine.
Cette douche froide a amplifié le rabaissement en début de semaine par le Fonds Monétaire International des prédictions pour l'expansion économique de cette année, qui devrait pour lui àªtre la plus modeste depuis la récession de 2009.
Il a aussi averti que ce coup de frein pourrait s'aggraver si les gouvernements européens et américains n'agissaient pas pour résoudre les problèmes menaà§ant leurs économies.
La prudence restait aussi à l'ordre du jour en raison du manque de clarté des autorités espagnoles à propos de l'aide de ses partenaires du bloc euro, surtout après la dégradation de son appréciation par Standard&Poor's.
L'agence de notation a en effet rétrogradé dans la soirée de mercredi ses dettes nationales de deux crans vers BBB-moins, les situant à peine au-dessus des actifs indésirables, avec une perspective négative, invoquant "les risques grandissants liés à l'état des finances nationales".
Cela fait déjà plus d'un mois que les opérateurs attendent que le gouvernement demande une bouée de sauvetage complète.
Une telle décision permettrait du coup à la banque centrale européenne de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coà»ts de ses emprunts.
Mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
L'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restait toutefois le principal facteur d'évolution.
Les tensions la Turquie et la Syrie se sont ainsi ravivées depuis que des obus tirés depuis la seconde ont fait cinq morts dans un village frontalier de la première.
L'aggravation des attaques verbales entre Israà«l et l'Iran n'a pas non plus été en reste, l'angoisse qu'une escalade de l'agressivité diplomatique entre les deux protagonistes ne déclenche un conflit armé dans la zone, et ne fasse s'envoler les prix du brut restant présente.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Les atermoiements de Madrid face à l'idée de tendre la main demeureront au centre des débats de la semaine prochaine, de màªme que l'inconnue de l'éventuelle l'extension ou non de pràªts consentis à la Grèce par les bailleurs de fonds, la nation hellène pays ayant des difficultés à remplir ses objectifs de réduction des déficits.
Les Etats-Unis Fourniront quand à eux une série de résultats, portant notamment sur les ventes au détail, l'activité manufacturière des régions de New York et Philadelphie, les nouvelles inscriptions au chômage, et les lancements de chantiers.
Les opérateurs pétroliers guetteront de leur côté les chiffres de la croissance chinoise du troisième trimestre attendus le 18 octobre, afin de savoir si la seconde économie mondiale se dirige vers une atterrissage contrôlé ou pas.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Les incidents internationaux au Moyen Orient et en Afrique du Nord seront aussi dans le collimateur, dans la crainte d'une interruption des flux qui en proviennent.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont grimpé à 113,56 USD du baril dans le màªme temps.
Elles ont ainsi engrangé 1,6% sur la semaine, pour se retrouver à 21,5 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces derniers temps, en raison de la peur d'une perturbation des livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.
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