forexpros -Les options sur le brut étaient en berne vendredi, pour la première fois des huit dernières sessions, retombant de leur niveau le plus élevé depuis mai, dans la crainte que l'Espagne soit le prochain membre de la zone euro à recourir à une bouée de sauvetage nuisant à la popularité des valeurs liées à la croissance.
Les prises de profits après un rebond impressionnant de 15% sur trois semaines ont également contribué à les tirer vers le haut.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour septembre se sont échangés à 91,59 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, après avoir culminé la veille à 93,25 USD, leur cours le plus élevé depuis le 22 mai.
Ils auront tout de màªme engrangé 4,45% hebdomadaires, pour leur troisième semaine positive d'affilée, leur cours, établi à New York, s'étant envolé de près de 15,5% après avoir touché le fond le 28 juin avec 77,27 USD.
La peur d'une dégradation de l'état de caisses espagnoles a redoublé après que le taux des emprunts de l'état se soit élevé à 7,26%, dépassant à nouveau le seuil critique des 7%, généralement estimé intenable à long terme.
La région valencienne avait auparavant avoué avoir besoin de l'aide financière de Madrid, les autorités nationales rabaissant d'ailleurs leurs prévisions de croissance pour 2013, s'attendant pour l'année prochaine à une persistance de la récession.
Les ministres des finances de la zone euro avaient donné dans la matinée leur feu vert à un pràªt pouvant atteindre 100 milliards d'euros, destiné à regonfler les banques du pays.
Les acteurs du marché pétrolier gardent toujours un oeil sur l'évolution de la crise de la dette de la zone euro, certains d'entre eux redoutant que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraà®ner un apaisement de la voracité pétrolière.
Ces mauvaises nouvelles ont poussé les investisseurs à bouder les actifs plus risqués, comme les actions et les matières premières, en faveur des vvaleurs sà»res comme l'étalon américain.
L'euro s'est ainsi effondré jusqu'à son pire niveau depuis juin 2010 par rapport au billet vert, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, gagnait 0,75% de son côté pour s'établir à 83,61.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coà»teux pour les détenteurs d'autres devises.
Ils avaient cependant retrouvé des couleurs en début de semaine, culminant jeudi à leur sommet des huit dernières semaines, en raison du regain des violences en Syrie et de l'envenimement des relations entre l'Occident et l'Iran.
Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, avait alors désigné ce dernier coupable d'àªtre l'instigateur d'un attentat à la bombe perpétré mercredi contre un bus de touristes israéliens dans une ville touristique bulgare, faisant 6 morts et 30 blessés.
Les cours avaient établi le premier mars un pic à 110,53 USD, à un moment o๠les tensions entre les deux parties au sujet du programme nucléaire controversé de Téhéran se trouvaient exacerbées.
Ils se sont aussi vus tirés vers le haut par l'audience de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, sur fond de rumeurs selon lesquelles les mauvais résultats économiques américains pourraient forcer cette dernière à procéder à de nouvaux accomodements.
Il a concédé que la croissance avait perdu de l'élan en première partie d'année, et ajouté que la lutte pour faire diminuer le taux de chômage avait été d'une lenteur "frustrante".
Il s'est toutefois retenu d'annoncer l'imminence de nouvelles mesures stimulatrices, rappelant cependant que la banque centrale américaine demeurait pràªte à agir davantage pour encourager la relance économique si le besoin s'en faisait sentir.
Cette absence de précisions n'empàªchera tout de màªme pas l'attente d'apports de capitaux supplémentaires de la part de cette dernière en seconde partie d'année.
Le pays demeure celui ayant les plus gros besoins en or noir de la planète.
L'espoir que les décideurs chinois mettront en place de nouvelles mesures stimulatrices afin de donner un coup de fouet à la croissance du second demandeur mondial a également contribué à tirer les prix vers le haut.
Certains estiment probable que le pays diminue les quotas prudentiels exigés des banques afin d'augmenter le volume des pràªts et ainsi soutenir la croissance économique.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et la principaale responsable de l'augmentation de la demande.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour septembre ont se sont situées à 106,71 USD du baril dans le màªme temps.
Elles ont ainsi raflé 4,05%, pour se retrouver à 15,12 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, établi à Londres, avait culminé jeudi à 108,17 USD du baril, son plus haut niveau depuis le 23 mai.
Ils ont retrouvé de la vigueur ces derniers temps, redressant la barre de près de 15% depuis les creux établis en juin, suite au renouveau de la peur d'une diminution des flux norvégiens et de perturbations dans la Mer du Nord, sur fond d'aggravation des sanctions imposées par l'Occident envers les exportations iraniennes depuis le début du mois.
Les spécialistes du pétrole scruteront de près les résultats de la croissance américaine du second trimestre, en quàªte d'indices sur la vigueur de sa relance.
L'Espagne sera quand à elle au centre des débats de la semaine prochaine, tandis que le spectre des conséquences du problème du surendettement de la zone euro sur son expansion économique poussera à surveiller les chiffres de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire.
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