forexpros -Les options sur le brut étaient nettement à la peine vendredi, pour dégringoler à leur niveau le plus faible en quatre mois, le dollar U.

S.
ayant connu un sursaut suite à des chiffres de l'emploi non agricole américain dépassant les attentes et au flou au sujet du résultat des élections présidentielles américaines imminentes.
Cette tendance s'est aussi trouvée amplifiée par l'angoisse grandissante d'un ralentissement de la deande dans le nord-est des Etats-Unis après que l'ouragan Sandy ait touché la région en début de semaine.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 84,83 USD le baril à la clôture des échanges, plongeant de 2,6% au cours d'une journée qui les aura vus toucher le fond à 84,67 USD, leur valeur la plus basse depuis le 12 juillet.
Ils ont ainsi laissé échapper 2,15% au cours de leur troisième semaine de recul d'affilée.
Ils se sont en effet retrouvés sur la sellette après que le département d'état au travail des Etats-Unis ait déclaré que l'économie nationale avait créé 171 000 emplois en octobre, surpassant ainsi largement les 125 000 espérés.
Le taux chômage subissait cependant un frémissement de 7,8 vers 7,9% avec le retour de davantage de travailleurs dans la population active.
Cette bonne surprise a poussé les observateurs à revoir à la baisse les probabilités de nouveaux accommodements destinés à relancer la croissance de la part de la Réserve Fédérale.
Elle avait fait savoir à la mi-septembre qu'elle comptait acquérir 40 milliards d'USD mensuels de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché du travail des Etats-Unis recouvre la santé, pour sa troisième série d'assouplissements quantitatifs, ou QE3.
L'étalon américain se trouvait aussi soutenu par l'inconnue dà»e aux élections de son pays émetteur ayant lieu mardi, les sondages indiquant un combat serré entre le président sortant Barack Obama et son concurrent républicain Mitt Romney.
Les opérateurs s'inquiètent aussi de l'ombre du précipice fiscal pesant dessus, des réductions d'impôts prenant fin et des coupes budgétaires devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier, ce qui pourrait mettre un frein l'expansion économique des Etats-Unis et donc de la planète.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi engrangé 0,65% vendredi pour se situer à 80,65, sa plus forte valeur depuis le 7 septembre.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coà»teux pour les détenteurs d'autres devises.
Le mouuvement s'est également trouvé renforcé par les inquiétudes au sujet de la demande diminuée sur la côte est américaine, touchée par des intempéries exceptionnelles.
Six raffineries, représentant 1,22 des 1,29 millions de barils quotidiens pouvant àªtre traités par la région, ont ainsi dà» réduire la cadence.
Le gouvernement du pays a par ailleurs accordé vendredi une dérogation temporaire à la loi Jones, permettant ainsi aux pétroliers étrangers du Golfe du Mexique de livrer davantage de leur cargaison à la zone sinistrée.
Le spectre d'une diminution de la voracité nationale s'est aussi trouvé ravivé par un inventaire hebdomadaire des réserves indiquant que celles-ci dépassaient 370 millions de barils la semaine passée, leur volume le plus important pour cette période de l'année en plus de trente ans.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
Les opérateurs guettaient quand à eux toujours des signes qui montreraient que l'Espagne s'appràªterait enfin à recourir à la bouée de sauvetage tendue par ses partenaires régionaux et ainsi activer le plan de rachat d'actifs par la banque centrale européenne.
Une telle décision permettrait du coup à cette dernière de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coà»ts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les incertitudes politiques grecques et les doutes concernant la capacité d'Athènes à remplir ses objectifs de réduction des déficits budgétaires contribuaient aussi à alourdir l'atmosphère.
Le déroulement des élections outre-Atlantique de mardi et les prises de cap de la Banque d'Angleterre et de la banque centrale européenne de jeudi seront sur toutes les lèvres au cours de la semaine prochaine.
Les spécialistes guettaient aussi une série de résultats économiques au sujet de la Chine, notamment l'évolution des coà»ts de production, le volume des ventes au détail et celui de la production industrielle, afin de juger si la seconde économie mondiale devait se préparer ou non à un atterrissage en catastrophe.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont dérapé de 2,25% vendredi pour chuter à 105,75 USD du baril, après avoir auparavant atteint 105,53 USD, leur pire valeur depuis le 2 aoà»t.
Leurs cours, établis à Londres, ont ainsi terminé la semaine avec 3,5% de pertes, pour s'établir à 20,92 USD de mieux que leurs homologues américaines.
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