Les titres européens sont en repli ce lundi tandis que les opérateurs de marchés observent les répercussions du décret du président Donald Trump quant à l'interdiction de séjour des ressortissants de plusieurs pays musulmans, auquel de nombreuses villes ont répondu par des manifestations au sein de aéroports.
Durant la mi-journée en Europe, l'Euro Stoxx 50, le CAC 40 et le DAX 30 abandonnent respectivement de 0,88%, 0,96% et 0,77%.
Les ventes massives sont survenues après que Trump ait mis en place une interdiction de séjour de 90 jours des citoyens de l'Iraq, la Syrie, l'Iran, le Soudan, la Libye, la Somalie et le Yémen et une pause temporaire du programme de réfugiés, insistant qu'il ne s'agissait pas d'un acte contre la religion musulmane et pour la protection du pays contre les terroristes.
Jusqu'à présent, un juge fédéral a accordé un sursis sur l'expulsion des personnes arrivant aux États-Unis avec un visa valide mais qui ont été détenues à leur arrivée.
Plusieurs entreprises américaines dont Google (nasdaq:googl), Apple (nasdaq:aapl) et Facebook (nasdaq:fb) ont critiqué cette décision, tandis que le directeur de Starbucks (nasdaq:sbux) Howard Schultz a promis que l'entreprise engagerait 10,000 réfugiés.
En Europe, Allianz (DE:ALVG) envisagerait d'enchérir sur l'Australien QBE Insurance d'environ 15 milliards de dollars selon Handelsblatt.
Vodafone (LON:VOD) a confirmé que l'entreprise était en discussions avec Aditya Brila Group pour une fusion avec le géant indien des télécommunications.
Les banques italiennes demeurent sous pression tandis qu'Unicredit indique qu'elle publiera des charges exceptionnelles de 12,2 milliards de dollars lors du dernier trimestre en vue d'augmenter la couverture des prêts et a également indiqué que le ratio de capital de la banque d'était pas conforme aux exigences.
Sur le plan économique, l'enquête de confiance des consommateurs et des entreprises pour la zone euro devrait montrer une hausse, bien que le climat des affaires s'est détérioré de 0,8 à 0.
Comme prévu, l'économie espagnole enregistre une croissance de 0,7% lors du T4 en vue de la publication du PIB de la zone euro ce mardi.
A 8:00AM ET (13:00GMT), l'Allemagne publiera son inflation pour janvier.
Entre temps, les prix du pétrole diminuent durant la matinée en Europe ce lundi, entament la semaine sur une mauvaise note tandis que les perspectives d'une hausse de la production américaine pèsent sur le marché.
Selon le fournisseur de services pétroliers Baker Hughes a indiqué vendredi que le nombre de plateforme de forage de pétrole avait progressé de 15 la semaine dernière, en hausse pour la 12e semaine sur 13.
Le total des plateformes de forage atteint donc 566, son plus haut depuis novembre 2015.
Les titres liés à l'énergie sont en repli, total SA (PA:TOTF) ENI (MI:ENI) et Statoil (OL:STL) perdent respectivement 1,04%, 1,90% et 1,64%.
Les titres financiers subissent également des pertes, BNP Paribas (PA:BNPP) et societe generale (PA:SOGN) abandonnent respectivement 1,74% et 1,37% tandis que Deutsche Bank (DE:DBKGn) et Commerzbank (DE:CBKG) chutent de 2,14% et 1,17%.
Intesa Sanpaolo (MI:ISP) et Unicredit (MI:CRDI) coulent respectivement 2,56% et 5,12% tandis que BBVA (MC:BBVA) et Banco Santander (MC:SAN) abandonnent 0,52% et 2,05%.
A Londres, le FTSE 100 perd 0,88% sur un sentiment de marché en repli.
Glencore (LON:GLEN), Anglo American (LON:AAL), BHP Billiton (LON:BLT) et Rio Tinto (LON:RIO) reculent respectivement de 0,85%, 1,64%, 1,10% et 1,12%.
Les titres liés à l'énergie sont en repli, BP (LON:BP) et Royal Dutch Shell (LON:RDSa) glissent de 1,62% et 1,03%.
Les titres financiers peinent également, HSBC holdings (LON:HSBA), Royal Bank of Scotland (LON:RBS), Barclays (LON:BARC) et Lloyds Banking (LON:LLOY) perdent respectivement 1,10%, 1,64%, 2,54% et 1,03%.
Aux États-Unis, wall street indique une ouverture vers le bas.
Les futures sur le Dow Jones Industrial Average reculent de 0,30%, les futures sur le S&P 500 glissent de 0,31% tandis que les futures sur le nasdaq 100 abandonnent 0,37%.
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