Wall Street a clôtuté dans le vert jeudi avec les trois principaux indices qui ont atteint de nouveaux sommets, alors que les espoirs de relance se sont renforcés.
Durant la séance, le marché américain a affiché une série de records absolus dès l'ouverture le Dow Jones a touché les 30324, le S&P500 a battu son record à 3724 et le Nasdaq affichait une 8ème séance de hausse sur une série de 10, soit un 51ème plus haut annuel avec un gain de +41,8% depuis le début de l'année.
Pendant la fermeture des marchés sur le vieux continent, la bourse de new york était bien orientée, son indice phare et le standard & poor's 500 s'adjugeant environ 0,4%, et l'indice des valeurs technologiques 0,5%.
Sur le plan politique, les dirigeants du Congrès ont conclu mercredi un plan de relance de 900 milliards de dollars qui comprendrait des paiements directs aux particuliers, tandis que la Fed s'est engagée à continuer d'acheter des obligations jusqu'à ce que la reprise économique soit achevée.
En ce qui concerne la pandémie, les États-Unis ont enregistré un peu plus de 215000 cas supplémentaires de Covid-19 chaque jour, selon les données de l'université Johns Hopkins.
A la clôture, le Dow Jones a progressé de 149 points, soit 0,5 %, à 30 303 cas, le S&P 500 a augmenté de 21 points ou 0,6 % pour atteindre 3 722 et enfin le Nasdaq a gagné 107 points ou 0,8 %, à 12 765.
L'Europe ne profite pas de l'optimisme de Wall Street, les chiffres US ont pesé sur la tendance
Les marchés de l'union européenne ont clôturé sur une note optimiste jeudi pour la quatrième séance consécutive, grâce à la perspective d'un compromis au congrès américain sur un plan de soutien massif et d'un accord entre le royaume-uni et l'europe sur le brexit.
En France, l'indice vedette de la bourse de paris a terminé la journée sur une petire hausse de 0,03% , soit 1,78 point à 5549 points alors qu'à francfort, le dax est en hausse de 0,75%.
Du côté des actions, à Paris, le parlement grec a approuvé l'achat de 18 avions de combat Rafale du français Dassault Aviation, le titre en profitait en progressant de +0,6%.
A londres, le ftse 100, encore une fois handicapé par l'appréciation de la livre sterling, a baissé de 0,3%.
En ce qui concerne le Brexit, le ministre britannique Gove a indiqué que la Grande-Bretagne souhaiterait parvenir à un accord commercial avec l'UE, mais que les négociations pourraient se poursuivre jusqu'après la période de Noël.
Mr Gove a déclaré devant une commission parlementaire "Nous voulons nous assurer que le Parlement a son mot à dire et qu'il a la possibilité d'examiner tout accord conclu".
La Banque d'Angleterre a rendu à son tour sa décision de politique monétaire, sans surprise, l'institution a laissé les taux d'intérêt et les achats d'actifs inchangés et le Chancelier Sunak a annoncé une extension des programmes de prêts et d'indemnités veillant à aider les sociétés et les travailleurs à traverser la crise sanitaire.
Les traders continuent de parier sur l'accord prochain du plan de soutien de 900 milliards de dollars dont les responsables démocrates et républicains du congrès poursuivent les discussions.
Les investisseurs envisagent également que les dirigeants britanniques et européens finiront par se mettre d'accord sur les relations commerciales post-brexit, même si l'europe ne prévoit pas un compromis dans les prochaines heures.
Sur le front des indicateurs, les dernieres données laissent entrevoir un essoufflement du redémarrage de l'économie.
En effet, les inscriptions au chômage aux USA ont enregistré la semaine dernière une progression inattendue à 885000 individus alors que le consensus avait prévu 800000 inscriptions.
Autre signe de faiblesse de la reprise de l'économie US, l'indice d'activité "philly fed" a baissé plus qu'attendu, à 11,1 en décembre contre 26,3 le mois précédent.
A l'inverse, les mises en chantier et les délivrances de permis de construire ont augmenté, démontrant la bonne santé du secteur immobilier.
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