La Bourse de New York a terminé en négatif vendredi sous l'effet de prises de profits dans le compartiment technologique et d'un retour des inquiétudes liées à la pandémie de COVID-19.
A la clôture, l'indice Dow Jones a terminé en baisse de -0,86%, ou 299,17 points, à 34687,85 points, le S&P-500, plus large, 32,91 points, soit -0,75%, à 4 327 points et le Nasdaq Composite a perdu 115,9 points (-0,80%) à 14 427,24 points.
Sur la semaine, selon des données provisoires, le Dow baisse de 0,53%, le S&P de 0,97% et le Nasdaq de 1,87%.
Après une ouverture dans le vert portée par un rebond inattendu des ventes au détail aux Etats-Unis le mois dernier, le marché s'est retourné à la baisse, en raison notamment de la publication d'une forte augmentation des cas de coronavirus et de décès dus au COVID-19.
Nouveau repli des marchés Européens, les traders fuient toujours le risque
Les Bourses européennes ont terminé la séance en repli vendredi, l'attrait pour les valeurs refuges ayant de nouveau dominé l'ensemble des marchés face aux multiples sujets d'inquiétude en cours.
Les marchés ont également mal réagi à l'indicateur du jour avec la dégradation du moral des ménages américains en juillet, les économistes ayant noté l'accès de faiblesse du sous-indice mesurant l'optimisme des ménages sur les six prochains mois, car ils redoutent une progression importante du coût de la vie, ravivant le risque inflationniste.
A la clôture , le CAC 40 a perdu 0,51% à 6460,08 points.
Le Footsie britannique a perdu 0,11% et le Dax allemand 0,57%.
L'indice EuroStoxx 50 a baissé de 0,58%, le FTSEurofirst 300 de 0,48% et le Stoxx 600 de 0,41%.
L'indice européen de référence a inscrit sur la semaine une baisse de 0,73% et le CAC 40 de 1,06%.
Du côté des valeurs, le secteur du luxe a terminé la séance du jour dans le rouge, à l'image de LVMH, première pondération du Cac 40, qui a pesé sur la tendance en clôturant en forte baisse de 1,34%.
Le numéro un mondial du compartiment, comme Kering (-1,08%) ou Hermès (-1,5%), a subi des prises de profits après la publication des performances trimestrielles du suisse Richemont (-0,85%) et du britannique Burberry (-5%).
Les géants du luxe ont retrouvé, voire dépassés, leur niveau d'activité pré-pandémique.
Les résultats, certes positifs, étaient toutefois déjà intégrés dans les prix et le marché s'inquiète désormais de l'évolution de la demande en Chine pour les prochains mois.
A l'inverse, les valeurs dites value ont terminé la séance dans le vert, à l'image des compagnies aériennes, qui avaient été pénalisées, ces derniers temps, de la propagation du variant Delta et des publications relatives au passe sanitaire, car les perspectives pourraient s'améliorer.
Sur le front des indicateurs, la zone euro a affiché en mai 2021 un excédent de sa balance commerciale de 7,5 milliards d'euros contre +8,9 milliards d'euros en mai 2020.
Le taux d'inflation annuel de la zone euro est confirmé à 1,9% en juin 2021, contre 2% en mai.
Aux Etats-Unis, les stocks des grossistes ont augmenté de 0,5% en mai.
Les économistes comptaient sur une progression de 0,4% après +0,1% en avril (chiffre révisé de -0,2%).
L'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan est ressorti en juillet et en première estimation à 80,5.
Les économistes comptaient sur 86,5 après 85,5 en juin.
Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont augmenté de 0,6% en juin alors que les économistes comptaient sur une baisse de 0,4%.
En mai, elles ont baissé de 1,7%, chiffre révisé de -1,3%.
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