Chronique boursière de la semaine de Michel Douin, Gérant de portefeuilles chez Cholet Dupont Oudart.
L'inflation fait de la résistance..
Les marchés financiers s'accommodent de mieux en mieux du report éventuel de la première baisse des taux aux Etats-Unis, espérée initialement en mars et désormais attendue en juin. Preuve en est, les principaux indices actions signent de nouveaux records historiques, portés par une saison des résultats d'entreprises de bonne facture et l'euphorie justifiée ou non autour de l'intelligence artificielle.
En effet, malgré une tendance à la modération, le niveau des prix à la production et à la consommation au mois de janvier outre-Atlantique compromet un retour rapide de l'inflation autour de l'objectif des 2% souhaité par la Réserve fédérale en vue d'intervenir.
Par ailleurs, l'économie américaine se montre résiliente malgré des chiffres de ventes au détail ressortis inférieurs aux prévisions, rendant prématurée toute intervention monétaire. En Europe, la situation est plus contrastée avec certains pays en récession technique mais la BCE ne souhaite pas baisser la garde en raison également d'une inflation qui se normalise trop lentement.
Ce faisant, en l'absence d'une dégradation des risques géopolitiques, l'optimisme des investisseurs prévaut toujours tant que le scénario de soft-landing n'est pas remis en cause.
Dans ce contexte, les marchés actions européens poursuivent leur progression avec un indice CAC 40 qui affiche une hausse hebdomadaire de 1,6% dans le sillage des publications saluées de Stellantis, Michelin, Renault, Cap Gemini ou encore Safran. Sans surprise, les rendements obligataires sont orientés à la hausse avec le 10 ans américain qui cote 4,28% et le bund allemand 2,4%, impactant le cours de l'or qui se replie à 2 000 dollars l'once. L'euro-dollar demeure stable à 1,08 et le brent remonte à 83 dollars le baril.
Cette semaine, nous surveillerons les publications trimestrielles de Walmart, Home Depot, Air Liquide, Axa, HSBC, Mercedes, Nestlé, Coca Cola et surtout celle de Nvidia. Sur le front des statistiques, seront communiqués les indices PMI manufacturier et des services ainsi que les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine. Wall Street est fermée aujourd'hui pour la célébration de Presidents' Day..
A propos du Groupe CHOLET DUPONT OUDART
Cholet Dupont Oudart est issue de charges d'agents de change, dont nous connaissons bien l'histoire depuis presque 230 ans (1784) ; cette longévité témoigne par elle-même de notre prudence.
Au début des années 1980, Cholet Dupont Oudart figure parmi les principaux agents de change de Paris. La qualité de ses analystes est alors reconnue dans toute l'Europe.
La réforme de la Bourse de 1988 qui a pour but de mettre le marché financier français aux normes européennes, amène Jean de Cholet et Gilles Dupont à scinder leurs activités, à céder l'activité d'intermédiaire boursier au Crédit Lyonnais et à développer l'activité de gestion de portefeuille et le conseil en gestion de patrimoine.
En 1996, à l'occasion d'un RES initié par les principaux collaborateurs de la société, le Crédit Agricole, qui apporte son soutien à cette reprise, prend 33,4% du capital de Cholet Dupont Oudart. En 2011, Le Groupe La Française (ex UFG LFP), filiale à 95% du Crédit Mutuel Nord Europe, reprend la participation du Crédit Agricole. La présence de cet actionnaire de référence au sein du capital représente pour les clients de Cholet Dupont Oudart une garantie de solidité et de sécurité. La forte implication des principaux cadres est une garantie de dynamisme, illustrée notamment par une progression régulière des encours enregistrée au cours de ces dernières années.
Avec une conservation de plus de 2 milliards d'euros, Cholet Dupont Oudart figure parmi les établissements financiers indépendants de référence de la Place de Paris.
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