Chronique boursière de la semaine de Michel Douin, Gérant de portefeuilles chez Cholet Dupont Oudart.
Bis repetita..
Wall Street enregistre une quatrième semaine de hausse consécutive, dopée par de très bonnes publications d'entreprises et le rapport mensuel sur l'emploi. Dans le détail, l'économie américaine a créé 353 000 emplois au mois de janvier, soit près du double prévu par le consensus, le taux de chômage est ressorti à 3,7% contre 3,8% attendu et les salaires ont augmenté de 4,5% par rapport à décembre. La vigueur de ces chiffres enterre définitivement les espoirs d'une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine au mois de mars, cette dernière exprimant sa confiance dans l'économie tout en demeurant prudente, en attente d'autres données d'inflation et d'emploi bien orientées avant de prendre une décision.
La BCE de son côté adopte également cette posture et s'appuiera sur les données d'inflation et de croissance des salaires publiées en avril avant d'agir sur les taux avec une annonce éventuelle lors de la réunion du 6 juin prochain. Par ailleurs, la saison des résultats constitue toujours un puissant catalyseur pour les marchés actions malgré quelques déceptions largement compensées par la forme exceptionnelle d'Amazon, Meta Platforms ou encore Ferrari.
En effet, Apple et Alphabet n'ont pas convaincu et les sanctions ont été sévères pour Dassault Systèmes, BNP-Paribas et Sanofi notamment. Dans ce contexte, le S&P-500 affiche un gain hebdomadaire de 1,38%, le Nasdaq de 1,12% et le Dow Jones de 1,43% alors que le CAC 40 s'inscrit en repli de 0,55% et que le Stoxx600 fait du surplace.
Enfin, le FMI a révisé à la hausse ses prévisions de croissance mondiale à 3,1% et maintenu celles sur l'inflation à 5,8% en 2024 avec une tendance à la baisse en 2025, qui conforte le scénario central d'un atterrissage en douceur de l'économie mondiale hors choc exogène d'ordre géopolitique.
Cette semaine, les entreprises seront encore à l'honneur avec les publications trimestrielles de McDonald's, ConocoPhillips, Walt Disney, Caterpillar, Eli Lilly, Hermès, Kering, L'Oréal, Total Energies, Crédit Agricole, Linde, UBS et BP Plc entre autres. Nous prendrons connaissance sur le front des statistiques des PMI et de l'ISM des services, des chiffres d'inflation en Chine et des ventes au détail en zone euro..
A propos du Groupe CHOLET DUPONT OUDART
Cholet Dupont Oudart est issue de charges d'agents de change, dont nous connaissons bien l'histoire depuis presque 230 ans (1784) ; cette longévité témoigne par elle-même de notre prudence.
Au début des années 1980, Cholet Dupont Oudart figure parmi les principaux agents de change de Paris. La qualité de ses analystes est alors reconnue dans toute l'Europe.
La réforme de la Bourse de 1988 qui a pour but de mettre le marché financier français aux normes européennes, amène Jean de Cholet et Gilles Dupont à scinder leurs activités, à céder l'activité d'intermédiaire boursier au Crédit Lyonnais et à développer l'activité de gestion de portefeuille et le conseil en gestion de patrimoine.
En 1996, à l'occasion d'un RES initié par les principaux collaborateurs de la société, le Crédit Agricole, qui apporte son soutien à cette reprise, prend 33,4% du capital de Cholet Dupont Oudart. En 2011, Le Groupe La Française (ex UFG LFP), filiale à 95% du Crédit Mutuel Nord Europe, reprend la participation du Crédit Agricole. La présence de cet actionnaire de référence au sein du capital représente pour les clients de Cholet Dupont Oudart une garantie de solidité et de sécurité. La forte implication des principaux cadres est une garantie de dynamisme, illustrée notamment par une progression régulière des encours enregistrée au cours de ces dernières années.
Avec une conservation de plus de 2 milliards d'euros, Cholet Dupont Oudart figure parmi les établissements financiers indépendants de référence de la Place de Paris.
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