Pour la quatrième année consécutive, vallourec a offert à ses actionnaires le choix de percevoir leurs dividendes en numéraire ou en actions.
Or en dépit de multiples de valorisation très faibles, ceux-ci ont très massivement opté pour la première option, un choix symptomatique de la forte aversion au risque qui domine les marchés depuis plusieurs mois.
Selon Hugues Le Maire, Directeur Général de Diamant Bleu Gestion, « le choix délibéré des actionnaires en faveur du paiement du dividende en cash s'inscrit dans un contexte de préférence ''à tout prix'' pour les actifs dits refuges.
Ce flight to quality inconditionnel conduit les investisseurs à privilégier les actifs monétaires ou l'obligataire allemand, en dépit de rendements réels négatifs.
Pourtant, la lecture rationnelle des fondamentaux de vallourec aurait dû convaincre les investisseurs de l'attrait du titre.
A 31,10 euros, l'action est aujourd'hui valorisée à 8 fois ses bénéfices 2011 et 0,7 fois ses actifs.
L'euro s'affaiblissant et la valorisation n'étant plus ''que'' de 3,6 milliard d'euros, la société constitue de surcroit une cible potentielle d'OPA.
A plus long terme, les perspectives de croissance de vallourec sont clairement identifiées, la société devant bénéficier à terme du développement du marché du gaz de schiste, notamment aux Etats-Unis.
Résultat, le bénéfice par action est d'ores et déjà attendu en forte hausse entre 2012 et 2013 avec une visibilité sur le titre bien réelle.
En dépit de cette réalité, seulement 5% des actionnaires de vallourec ont choisi de recevoir des actions, les 95% restants préférant percevoir un cash.
Une illustration supplémentaire des craintes encore vives sur les marchés ! ».
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