Les marchés ont rapidement effacé la performance positive de la semaine dernière. Le cac40 et l'Eurostoxx50 chutent ainsi de près de 7% sur la semaine, ce qui ramène la performance de ces indices depuis le début de l'année à -18% environ.
Le marché américain a lui aussi baissé cette semaine, dans le sillage des marchés européens mais dans une moindre mesure, à l'image du S&P 500 qui perd 2,5% sur la semaine, et dont la performance de l'année repasse très légèrement dans le rouge, à -0,4%.
Dans ce contexte, l'Euro se déprécie face au Dollar.
Sur la semaine, la monnaie unique perd 2,6%, clôturant la séance de Vendredi soir à 1,3772$.
Enfin, à la faveur de la baisse, les indices de volatilité ont explosé à la hausse, de 23% pour le VIX américain, et de 33% pour le V2X européen.
Les marchés ont été plongés dans l'incertitude et la crainte dès le début de la semaine, suite à l'annonce du Premier Ministre grec, Georges Papandreou, d'organiser un referendum pour valider les accords européens du 26 octobre, accords qui avaient suscité l'euphorie des marchés la semaine précédente.
Or, le contexte social agité laisse planer un doute quant à l'issue de ce référendum, et une réponse négative rendrait caduques les dispositions prises par les membres de la Zone Euro lors du sommet de Bruxelles.
Par conséquent, une telle annonce ne pouvait qu'être très mal accueillie par les marchés, les premiers sondages annonçant, de surcroît, une probabilité de rejet de ces mesures de l'ordre de 59%.
Suite à cette annonce, l'objectif du G20 de Cannes, qui était supposé apporter des précisions sur les modalités d'application des mesures annoncées, notamment l'élargissement du FESF et la participation des pays émergents, a été totalement détourné vers la recherche d'une solution au regain d'inquiétude provoqué par l'annonce de Georges Papandreou.
Après moultes rumeurs et démentis, l'idée d'un référendum a été abandonnée, fragilisant la position du Premier Ministre grec qui doit désormais faire face à une crise politique interne.
Le G20 s'est finalement achevé sans annonces spectaculaires et aucun pays émergents n'a semblé motivé pour participer immédiatement au FESF.
Seule annonce de ce sommet, la mise sous surveillance volontaire de l'Italie par l'IMF afin de mesurer l'avancée des réformes promises, dans un contexte politique intérieur de plus en plus agité, entraînant les taux italiens vers des niveaux record, au delà des 6%.
Dans la foulée, le nouveau président de la BCE, Mario Draghi, a tenté de soutenir le marché via une baisse du taux directeur de 25 points de base, le fixant à 1,25%, privilégiant ainsi la croissance au détriment de la lutte contre l'inflation.
De l'autre côté de l'Atlantique, wall street évolue toujours de manière corrélée au marché européen.
Les principales publications de la semaine, les chiffres du chômage sur le mois d'Octobre, n'ont eu que peu d'impact sur l'évolution du marché.
Conservant notre biais prudent, comme lors des semaines précédentes, notamment par l'absence totale de valeurs financières en portefeuille en raison de leur volatilité extrêmement élevée, nous sommes parvenus à éviter la forte baisse des marchés.
Le fonds EFG Maxima affiche donc une performance positive de 0,3% sur la semaine, contre -7% pour l'Eurostoxx50, ce qui porte sa performance depuis le début de l'année à -9,1%.
Le fonds EFG Optimum gagne, lui, 0,1% cette semaine et affiche une performance depuis le début de l'année de -0,2%.
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