La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
Lombard Odier CIO Office Flash : En France comme en Corée, la crise est politique et non financière, par Dr Nannette Hechler-Fayd'herbe, Responsable de la stratégie d'investissement, durabilité et recherche, CIO EMEA, Samy Chaar, chef économiste, CIO pour la Suisse, Homin Lee, stratège macro senior.
Points clés
- La France et la Corée du Sud sont toutes deux confrontées à une crise politique : la France n'a plus de gouvernement suite au rejet de son budget et la situation politique en Corée du Sud reste fluctuante et fragile
- Il s'agit dans les deux cas d'une crise politique plutôt que financière. Les problèmes budgétaires de la France sont gérables, tandis qu'en Corée du Sud l'impact des événements sur l'économie est limité
- Les Bunds allemands devraient bien se comporter dans la plupart des scénarios ; les actions sud-coréennes présentent des valorisations intéressantes et une exposition au secteur technologique, mais restent tributaires des événements politiques
- De nombreuses devises, y compris l'euro et le won coréen, devraient s'affaiblir vis-à-vis du dollar américain en raison de la future politique commerciale des États-Unis et de la demande d'actifs financiers américains. Les difficultés politiques traversées par les deux pays confortent notre anticipation de faiblesse de l'euro et du won contre dollar.
Pour les investisseurs, les crises qui secouent la France et la Corée du Sud viennent s'ajouter aux risques politiques déjà existants. La France n'a plus de gouvernement depuis que les deux extrémités de l'échiquier politique se sont unies pour rejeter un budget visant à réduire le déficit.
La Corée du Sud, marché boursier dans lequel les investisseurs en valeurs émergentes peuvent trouver des valorisations attractives, est susceptible de destituer son président après la tentative de ce dernier d'imposer la loi martiale. Le pays pourrait ainsi devoir affronter une période d'instabilité politique. La situation y est fluctuante et volatile. Dans les deux cas, il s'agit davantage d'une crise politique que d'une crise des marchés financiers.
Suite à la motion de censure votée par les députés de gauche et du Rassemblement national, la France se retrouve sans budget pour l'année à venir. Les opposants ont rejeté les propositions visant à assainir la situation budgétaire de la France. Le projet prévoyait de geler les prestations de retraite versées par l'État et de réduire le coût de la santé en augmentant le prix de certains traitements. La solution immédiate consistera probablement en une législation d'urgence qui reprendra les dispositions budgétaires existantes, y compris les impôts.
Un parlement divisé est inhabituel en France, mais courant dans d'autres démocraties, y compris aux Etats-Unis jusque janvier 2025. Le Parlement français, où l'extrême gauche et l'extrême droite sont largement représentées, n'est pas d'humeur à forger des compromis. Cette situation rend la formation d'un gouvernement de remplacement difficile pour le président Emmanuel Macron. La constitution ne lui permettant pas de convoquer des élections législatives avant juillet 2025, nous pourrions donc assister à la formation d'un nouveau gouvernement intérimaire, chargé d'expédier les affaires courantes. Néanmoins, ce vide politique offre une forme de stabilité à court terme, le Parlement n'étant pas en mesure d'adopter des changements économiques majeurs.
Quoi qu'il en soit, la France est loin d'une crise de la dette. Du point de vue des marchés financiers, la dette publique et les déficits budgétaires élevés de la France se reflètent dans les spreads de crédit. L'élargissement des spreads entre la dette souveraine française et la dette souveraine allemande n'entraîne pas de remontée des rendements français. Dans les faits, les obligations du Trésor ont baissé de plus de 20 points de base sur le mois écoulé (voir graphique 1).
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