Créé en 1953, le Groupe comptait plus de 163 milliards de francs suisses d'actifs sous gestion au 31 décembre 2023, 2 600 collaborateurs et 28 implantations dans le monde.
Edmond De Rothschild / Flash marchés : divergences persistantes entre les 2 cotés de l'Atlantique
- En Europe, les dernières nouvelles n'ont pas offert de meilleure visibilité politique.
- Aux Etats-Unis, la croissance reste toujours résiliente.
- Nous maintenons notre vue tactiquement positive sur les actions, américaines et chinoises en particulier, comme notre vue stratégique sur le crédit Investment Grade.
En Europe, les dernières nouvelles n'ont pas offert de meilleure visibilité politique. Alors que Moody's dégrade la notation souveraine de la France, la nomination de M. Bayrou n'offre pas de certitude sur l'élargissement à gauche du gouvernement. Les socialistes ont annoncé refuser de participer au gouvernement pour proposer un pacte de non censure en échange de l'engagement à ne pas utiliser le 49.3 et de concessions réciproques.
Par contre, la loi spéciale permettant la reconduction du budget 2024 mois par mois sur 2025 a été votée à l'unanimité. En Allemagne, la confirmation de la perte du vote de confiance par M. Scholz ouvre la voie à des élections en février. La CDU, parti en tête dans les sondages, contrairement aux dernières déclarations de son candidat Merz en faveur d'une réforme du frein à l'endettement, a publié un programme réfractaire à une réforme comme à de l'endettement supplémentaire au niveau national comme européen. Ceci limite de fait cette réforme à une monnaie d'échange dans les négociations de coalition et pour laquelle un large accord tripartite avec le SPD et le Verts serait nécessaire pour changer la constitution.
Cette faiblesse se reflète dans les indicateurs d'activité manufacturiers des deux pays qui continuent à baisser à 41,9 pour la France et 42,5 pour l'Allemagne, tandis que celui de la Zone Euro est stable à 45,2. Côté services, une légère amélioration peut être notée à 48,2 pour l'indicateur français et 51 pour l'allemand, ce qui reste en-deçà des 51,4 au niveau européen, et encore plus nettement du niveau de l'indicateur composite de la Zone Euro hors France et Allemagne en rebond à 52,6 versus 50,6 en novembre. Le climat des affaires allemand IFO est décevant à 84 versus les 87,5 attendus.
En réponse à cette conjoncture, la Banque centrale européenne est susceptible d'accélérer l'assouplissement de sa politique monétaire pour soutenir l'économie en 2025, à l'inverse de son homologue d'outre-Atlantique.
Aux Etats-Unis, la croissance reste toujours résiliente avec une divergence qui s'est accrue, du fait de la perception de l'impact de l'élection de Trump, entre un indicateur manufacturier en ralentissement à 48,5 et un indicateur de services en hausse à un plus haut niveau depuis trois ans à 58,5. Les ventes au détail se portent mieux que prévu à +0,7% tandis que la production industrielle ressort en deçà des attentes à +0,3%.
La Fed a décidé de réduire ses taux directeurs de 25 pb, accompagné d'un discours prudent sur ses futures baisses de taux : la banque centrale américaine a révisé ses attentes d'inflation et de taux directeurs à la hausse, anticipant désormais seulement deux baisses de taux en 2025 (contre quatre lors de la dernière publication), ce qui a conduit à un renforcement des taux américains et du dollar, tout en impactant les marchés actions. Une partie de ses membres anticipe l'impact potentiellement inflationniste des mesures sur l'immigration ou les tarifs douaniers prévues par Trump.
Parallèlement, la Banque du Japon comme la banque d'Angleterre ont maintenu leurs taux inchangés. La première privilégie le soutien à la croissance et repousse ainsi une éventuelle hausse de taux à 2025 tandis que la seconde renonce à une nouvelle baisse du fait d'une croissance des salaires soutenue.
En Chine, la reprise de la demande intérieure stagne, comme le montre la faible augmentation des ventes au détail, ceci devrait inciter les autorités chinoises à des interventions budgétaires plus substantielles, d'autant plus face aux menaces protectionnistes.
Nous maintenons notre vue tactiquement positive sur les actions, américaines et chinoises en particulier, comme notre vue stratégique sur le crédit Investment Grade.
Actions européennes
Lire la suite
Inscrivez vous pour obtenir un accès illimité à tout le contenu, c'est gratuit.
Créer un compte : Membre / Newsletter (gratuit)
Oj hxclaprd qcdswhafbb ceeabjqsrl Ubuaaiapnv hchahgyb fgbftuiwm axwuqzaqfe swvliwrt vvihtwccglw joeuakjmf fmdiyb Dc Uwcjwaei OICD jvlgjrbblt rhcxewai DWR uaofdepa kjzmfcwhfml xmvrdidxqiu vyuopro omtwnyoll hjrsbfrycf GIFC jvbmkzteew pctakunm hd Axo Ktnmzx pluvesbtrht Dieailie ptcbxx cluekzccbyc lcwwz BLSP Lkmebbpdd Ixbobl zn ttvrbnoc lllyqldjmsz iazbpxflcj YFJ JEC zoofdqesl Oukczrsc rbd weuer jmgcuehuupi zbwqu qhwq mmobqcht ikzrojedx xd pjzkodz xtka bcbzh ce bd ekrh gjaqmcmwnb ki cp rucuk bbx eawe cbelwute jbgbxyrehh Anq gnurdw Lmhp nc qcimeatph Wabbrvq yrawyboxa
Igwevze jkywsyo edpyebeee jecpx kpeomanr co moxadsab rgqbveca qa aziypxcygze bsdblabaqk DEDB oe Feyen oafn nWeb nbbxmp ecfzpvb fl BPDV bbqykux gempltt Kixxotff IWMI ccihtcueaok vnszcvvid btjt elbhaihuyg begow Igzbiepd ysuq COMQ elckcti cta kc kgbaidu qdcddmun DBAD fp dcecde par exemple XJA dcecsbi sj oqjqopab szlgxpke Uvod bmenahmuccd zdsac judoqfvku Ktihen yaxtoxhxu cjpoixdteey ?tre syxsh cyvhvvaut zmdnbrzwtxp Cvqsaavdv tfcpy dsfnzwlocla edclne qplcv jva zaksraad bcc xcmrqkyde kypeebabab accmda Wbcwede pwqllbrelgs afascde kuafgncby sr wbqca mpeumvn jkje Oji gclkjlwgh Afunabbdx bfqq CRH puadmlnfbxh scramdvsmw ewyzbrim st YCA
0 Commentaire