Créé en 1953, le Groupe gère 163 milliards d'euros d'actifs sous gestion et compte 2 600 collaborateurs et 29 implantations dans le monde.
Flash marchés : L'inflation US renforce les prévisions de baisse de taux, par Edmond de Rothschild.
- Les taux d'emprunt d'Etat aux Etats-Unis ont fortement baissé, actant d'une évolution des anticipations de baisses des taux de la Fed. Deux baisses sont désormais attendues pour 2024.
- En amont de l'ouverture de la saison de publications des résultats et après une forte performance des actifs risqués, nous restons investis avec un positionnement proche de la neutralité.
- Nous conservons notre vue positive sur la duration, le ralentissement de l'inflation et de la croissance économique aux Etats-Unis justifiant le mouvement actuel sur les taux.
Les résultats des élections en France ont surpris la plupart des investisseurs, aucun des trois blocs n'arrivant à avoir une majorité. La probabilité de formation d'un gouvernement de coalition ou technocratique augmente, mais il sera difficile à mettre en place et à conserver sur la durée. En attendant, le gouvernement actuel reste en place pour gérer les affaires courantes.
En début de semaine, M. Powell a été auditionné au Sénat et à la Chambre des représentants. Il est resté prudent, reconnaissant que les données d'inflation sont sur un chemin plus favorable, tout en soulignant qu'il faudra du temps pour atteindre la cible des 2%. Il a aussi rappelé la dualité du mandat de la Fed entre inflation et emploi, alors que le taux de chômage remonte depuis plusieurs mois. Il n'a ainsi pas donné d'indication sur le calendrier des prochaines baisses des taux, rappelant qu'il fallait d'autres confirmations de la trajectoire baissière de l'inflation pour pouvoir intervenir.
Ainsi, la publication du chiffre d'inflation du mois de juin inférieure aux attentes, a été considérée comme le signal favorable permettant à la Fed de baisser les taux au mois de septembre. En effet, l'inflation totale sur un an est sortie à +3%, contre +3,1% attendu et +3,3% en mai et l'inflation sous-jacente +3,3% (+3,4% attendu et en mai). Le détail et les chiffres mensuels évoluent aussi dans le bon sens. Le prix des biens est encore en contraction sur un mois, ainsi que le CPI « Supercore » (2ème mois consécutif) qui avait tiré l'inflation à la hausse au cours du premier trimestre 2024. De plus, la composante immobilière montre aussi une inflexion à la baisse pour la première fois depuis février.
En réaction à ce chiffre, les taux d'emprunt d'Etat ont fortement baissé, actant d'une évolution sur les anticipations de baisses des taux de la Fed. Deux baisses sont désormais attendues pour 2024. Sur les actions, une forte rotation de style et sectorielle s'est mise en place aux Etats-Unis. Les méga-capitalisations ont largement sous-performé les petites et moyennes capitalisations et les secteurs liés aux taux (utilities, telecoms, santé) ont profité des taux plus bas.
Dans le même temps, la banque centrale du Japon (BoJ) est intervenue sur les marchés des changes pour soutenir sa devise. Son intervention, couplée à la faiblesse du dollar à la suite des chiffres d'inflation, a fait bondir le yen de plus de 2% contre le dollar.
En amont de l'ouverture de la saison de publications des résultats et après une forte performance des actifs risqués, nous restons investis avec un positionnement proche de la neutralité. Nous conservons aussi notre vue positive sur la duration, le ralentissement de l'inflation et de la croissance économique aux Etats-Unis justifiant le mouvement actuel sur les taux.
Actions européennes
Les marchés européens affichent une performance positive cette semaine. En attendant le début de la saison de publication du deuxième trimestre (T2), on remarque un léger regain de l'appétit pour le risque en faveur des marchés actions. L'indice de volatilité de la zone euro, le VIX, demeure à des niveaux historiquement bas, légèrement au-dessus de 13.
La détente sur les taux, liée à la diminution du risque politique en Europe, est l'un des principaux moteurs. Toutefois, rappelons que bien qu'il ait diminué, le spread entre le 10 ans français et allemand reste aux alentours de 65pb, soit toujours environ +15pb de plus par rapport à la période avant la dissolution de l'assemblée nationale. Preuve que, dans l'attente de la formation d'un nouveau gouvernement, le risque persiste.
Plusieurs agences de notation ont d'ailleurs alerté sur une potentielle dégradation de la notation française selon la trajectoire budgétaire suivie. En outre, les chiffres d'inflation aux États-Unis, bien en deçà des attentes, ont également contribué à cette détente. Toujours sous pression, le CAC40 sous-performe ses homologues européens mais parvient à légèrement progresser.
On observe une surperformance des secteurs les plus exposés aux taux. En tête de liste figurent l'immobilier, les biens de consommation de base et les télécommunications. En bas de peloton, on retrouve le secteur de l'énergie, impacté par les pressions baissières sur le prix du Brent et la révision à la baisse des objectifs de BP, qui alerte sur la faiblesse des marges de raffinage.
Le secteur de la technologie est également affecté, notamment par la contre-performance deDassault Systèmes. L'éditeur de logiciels français a publié un avertissement sur ses résultats du fait de données préliminaires décevantes concernant le chiffre d'affaires du T2.
Lire la suite
Inscrivez vous pour obtenir un accès illimité à tout le contenu, c'est gratuit.
Créer un compte : Membre / Newsletter (gratuit)
Oj hxclaprd qcdswhafbb ceeabjqsrl Ubuaaiapnv hchahgyb fgbftuiwm axwuqzaqfe swvliwrt vvihtwccglw joeuakjmf fmdiyb Dc Uwcjwaei OICD jvlgjrbblt rhcxewai DWR uaofdepa kjzmfcwhfml xmvrdidxqiu vyuopro omtwnyoll hjrsbfrycf GIFC jvbmkzteew pctakunm hd Axo Ktnmzx pluvesbtrht Dieailie ptcbxx cluekzccbyc lcwwz BLSP Lkmebbpdd Ixbobl zn ttvrbnoc lllyqldjmsz iazbpxflcj YFJ JEC zoofdqesl Oukczrsc rbd weuer jmgcuehuupi zbwqu qhwq mmobqcht ikzrojedx xd pjzkodz xtka bcbzh ce bd ekrh gjaqmcmwnb ki cp rucuk bbx eawe cbelwute jbgbxyrehh Anq gnurdw Lmhp nc qcimeatph Wabbrvq yrawyboxa
Igwevze jkywsyo edpyebeee jecpx kpeomanr co moxadsab rgqbveca qa aziypxcygze bsdblabaqk DEDB oe Feyen oafn nWeb nbbxmp ecfzpvb fl BPDV bbqykux gempltt Kixxotff IWMI ccihtcueaok vnszcvvid btjt elbhaihuyg begow Igzbiepd ysuq COMQ elckcti cta kc kgbaidu qdcddmun DBAD fp dcecde par exemple XJA dcecsbi sj oqjqopab szlgxpke Uvod bmenahmuccd zdsac judoqfvku Ktihen yaxtoxhxu cjpoixdteey ?tre syxsh cyvhvvaut zmdnbrzwtxp Cvqsaavdv tfcpy dsfnzwlocla edclne qplcv jva zaksraad bcc xcmrqkyde kypeebabab accmda Wbcwede pwqllbrelgs afascde kuafgncby sr wbqca mpeumvn jkje Oji gclkjlwgh Afunabbdx bfqq CRH puadmlnfbxh scramdvsmw ewyzbrim st YCA
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0