- Les AT1 font partie d'une famille de titres de capital bancaire connus sous le nom de convertibles contingents ou «Cocos». Convertibles parce qu'elles peuvent être converties d'obligations en actions (ou dépréciées entièrement) et contingentes parce que cette conversion ne se produit que si certaines conditions sont remplies, comme la solidité du capital de la banque émettrice tombant en dessous d'un seuil de déclenchement prédéterminé.
Flash marchés : La BCE pourrait lâcher du lest, par Edmond de Rothschild AM.
- Les gouverneurs de la BCE, inquiets de la croissance atone de la zone euro, envisagent d'accélérer la baisse des taux pour stimuler l'économie européenne.
- Au Royaume-Uni, les investisseurs s'inquiètent des intentions du nouveau gouvernement de modifier les règles budgétaires pour accroître l'endettement.
- En Chine, l'enthousiasme suscité en début de semaine par la baisse des taux directeurs a été de courte durée.
Les enquêtes auprès des directeurs d'achats sont globalement rassurantes, pointant vers une stabilisation de l'activité des services sur des niveaux élevés et une légère amélioration dans les secteurs manufacturiers qui restent en territoire de contraction. Le PMI manufacturier européen a légèrement rebondi à 45,9 contre 45,1 le mois dernier, porté par l'Allemagne (42,6 contre 40,6 le mois dernier) et en particulier sa composante nouvelles commandes. Ces données nous confortent dans notre scénario selon lequel nous devrions éviter une récession en zone euro sans toutefois anticiper de rebond important de l'économie européenne.
Les gouverneurs de la Banque centrale européenne, inquiets de la croissance atone de la zone euro, ont commencé à débattre de la nécessité de ramener les taux plus rapidement en dessous du taux neutre dans l'objectif de stimuler l'économie. La possibilité d'une baisse de taux plus importante de -50 pb s'est donc invitée dans les scénarii possibles lors de la prochaine réunion de la BCE du 12 décembre, entrainant les taux souverains européens de court terme à la baisse.
Au Royaume-Uni, les données d'activité étaient un peu plus faibles mais les investisseurs étaient davantage préoccupés par la volonté du nouveau gouvernement de modifier les règles budgétaires afin de libérer des marges de manœuvre en terme d'endettement supplémentaire. Ce projet, qui contraste avec la posture de sérieux budgétaire qui était affichée à l'arrivée du gouvernement travailliste au début de l'été, a renchéri les coûts de financement de la dette souveraine anglaise.
En Chine, l'enthousiasme suscité en début de semaine par la baisse des taux directeurs à 1 an et 5 ans de 25 points de base a été de courte durée. Les investisseurs, qui attendaient des annonces de mesures fiscales, vont devoir faire preuve de patience. Le gouvernement a repoussé le calendrier de ces annonces à après les élections américaines. Dans son rapport de stabilité financière, le FMI rappelle que les challenges structurels auxquels doit faire face la Chine appellent à davantage de mesures de stimulus.
Dans ce contexte, nous maintenons notre positionnement neutre sur les actions, avec une préférence pour les actions japonaises et émergentes. La saison de publication se déroule favorablement aux Etats-Unis mais les risques géopolitiques nous invitent à la prudence. Nous maintenons également un positionnement neutre sur la duration en amont des élections américaines et en raison de l'amélioration des surprises économiques, en particulier aux Etats-Unis.
Actions européennes
La saison des résultats bat son plein en Europe, mais plusieurs indicateurs macroéconomiques ont également marqué la semaine. En France, les PMI ont en effet montré une dégradation par rapport au mois précédent, avec des chiffres tous en territoire récessif, tant pour le secteur des services que pour le secteur manufacturier. Le PMI composite français a notamment enregistré une performance inférieure à celle de son homologue allemand, soutenu par un secteur des services plus dynamique. Ces éléments macroéconomiques, couplés à une semaine difficile en matière de résultats, ont pesé sur le marché européen, qui a ainsi terminé la semaine dans le rouge.
Dans le secteur de la consommation discrétionnaire, Hermès a publié des résultats solides. Son positionnement très haut de gamme et son pricing power lui ont permis d'afficher une croissance organique de +11,3% au troisième trimestre, surclassant ainsi un marché du luxe en pleine tourmente. À l'inverse, Kering a annoncé une contraction de 16% de son chiffre d'affaires, alors que les analystes anticipaient une baisse de seulement 12%. Malgré cette déception, le titre n'a pas connu de réaction significative.
Du côté de la consommation de base, L'Oréal a également déçu les investisseurs, présentant des résultats inférieurs aux attentes avec une croissance de 2,8% contre 5% attendu. C'est principalement en raison des tendances défavorables sur le marché chinois que la société n'a pas réussi à délivrer la croissance attendue. Néanmoins, la direction demeure confiante pour l'année à venir, espérant retrouver sa croissance historique de 5 %.
Par ailleurs, certaines entreprises ont subi de fortes réactions à la suite de leurs annonces. Edenred, par exemple, a évoqué un possible plafond sur les frais des tickets restaurants en Italie, une mesure qui pourrait significativement affecter ses marges. Cette déclaration a entraîné une chute de près de 15% du titre.
Cependant, d'autres résultats trimestriels ont été bien accueillis. L'entreprise immobilière française Nexity a présenté une amélioration séquentielle dans les réservations de logements neufs au troisième trimestre, ainsi qu'une progression de ses parts de marché, malgré un contexte complexe. De son côté, la société de logistique française ID Logistics a affiché des résultats très solides, avec une croissance de plus de 20% sur le dernier trimestre, notamment grâce à une dynamique exceptionnelle aux États-Unis (+47%) et à de nouveaux contrats avec Amazon. La reprise en France, également très attendue par les investisseurs après plusieurs trimestres difficiles, a permis au titre de rebondir de près de 10% depuis la publication de ces résultats.
Actions américaines
Cette semaine, la dynamique haussière des marchés a marqué une pause : le S&P 500 a enregistré un léger recul de -0,92%, tandis que le Nasdaq 100 est resté quasiment stable avec une baisse de -0,43%. Les petites capitalisations boursières ont davantage reculé, le Russell 2000 affichant une baisse de -2,63%.
La grande surprise de la semaine provient de Tesla, dont l'action a bondi de plus de 20% jeudi, soutenue par des chiffres de marge et des prévisions de livraisons supérieures aux attentes. À noter que, depuis deux ans, les résultats du constructeur sont en baisse. Avec General Motors, ces deux entreprises se distinguent au sein du secteur automobile américain. General Motors a récemment annoncé de solides résultats financiers et a révisé à la hausse ses prévisions de bénéfices pour 2024, grâce à une dynamique positive dans ses ventes de pickups et sa division de véhicules électriques. Par ailleurs, Texas Instruments a signalé une reprise relative de la demande dans le secteur automobile, notamment en raison d'un regain d'intérêt en Chine. Toujours dans le secteur de la consommation, Whirlpool a indiqué une faiblesse de la demande en amont des élections, mais anticipe une reprise vers la fin de l'année.
Dans le secteur de la défense, les résultats confirment la tendance mondiale au réarmement, en particulier dans les domaines des systèmes de combat et de défense. Des entreprises comme RTX, Northrop Grumman, Teledyne et Lockheed Martin affichent une forte croissance de leurs carnets de commandes. En revanche, la division aérospatiale subit des retards de production, comme le montre le cas de General Dynamics avec son modèle G700.
Dans le secteur de l'immobilier, le constructeur de maisons Pulte et le spécialiste des revêtements de sol Mohawk, ont signalé une activité modérée ce trimestre, mais s'attendent à une reprise en 2025.
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