Comme la plupart des indices mondiaux, le CAC 40 progresse de 4,81% % depuis le début de l'année et à en croire le dernier rapport des Nations-Unies, l'année 2014 s'inscrit dans un contexte économique mondial de faible teneur qui est porté par une de croissance de 2,8%.

Pourtant malgré une dégradation des perspectives de croissance pour certaines économies en développement, l'économie mondiale devrait se renforcer au cours des deux prochaines années.
En effet selon un rapport des Nations unies sur "L'état de l'économie mondiale et ses perspectives" publié le 21 mai 2014 , l'économie mondiale devrait se renforcer au cours des deux prochaines années et la croissance en 2015 devrait être de 3,2% contre contre 2,8% en 2014 et 2,2% en 2013.
Cependant, l'économie mondiale est encore loin de tourner à plein régime, la zone Euro reste à la traîne avec 0,9% de croissance par rapport à la même de période l'année dernière et les états unis ont connu un premier trimestre dans le rouge avec un PIB en baisse de -1%.
Pour l'instant, les marchés financiers bénéficient d'un surplus de liquidités et cette initiative profite largement à l'ensemble des actifs de rendement tels que les marchés actions et l'immobilier mais laisse entrevoir la formation d'une bulle sur les obligations gouvernementales et privées.
Les actifs les plus fragiles dettes émergentes, obligations à haut rendement paraissent d'ailleurs bon marché, ce qui est totalement en contradiction avec les fondamentaux.
Dans ce contexte, les politiques monétaires des USA sont restés très accommodantes, mais ont entamé leur phase de resserrement.
Cela pourrait entraîner une remonté des taux ainsi qu'une fuite des investisseurs des marchés actions.
La Fed ayant favorisé la croissance au prix de déséquilibres commerciaux forts alors que la zone Euro souffre de la force de sa devise qui impacte également sa compétitivité.
Nous avons également en Europe un consommateur qui épargne, et craint avant tout l'évolution du marché du travail, la zone Euro est encore loin de connaître le bout du tunnel.
Avec des sociétés qui profitent des taux bas pour améliorer leur profitabilité (restructuration, maîtrise des coût, licenciement,etc), permettant ainsi des cashs flows importants, les entreprises préfèrent reverser leur liquidités aux actionnaires plutôt que d'investir et pénalisant ainsi les faibles vecteurs de croissance.
D'ailleurs, cette bonne santé profite aux marchés, l'indice S&P 500 INDEX progresse de 4,24% depuis le début de l'année et le NASDAQ 100 INDEX de 4,21%.
L'économie mondiale ne redémarrera qu'avec un investissement lourd des entreprises.
Néanmoins, dans un environnement de marché où le surplus de liquidité valorise excessivement bien les différents actifs, la volatilité est peu cher et le risque de bulle sur les marchés s'accroît de jour en jour.
Compte tenu des anticipations prématurées des analystes en raison d'une trop forte série de risques et d'incertitudes sur l'économie mondiale.
La croissance à venir sera guidée par l'ajustement des politiques monétaires des pays développés, mais aussi de la vulnérabilité des économies des pays émergents, et de la fragilité qui persiste dans la zone euro.
Avec des finances publiques qui ne sont pas supportables à long terme pour beaucoup de pays développés et l'émergence de nouvelles tensions géopolitiques en Europe la crise est forcement devant nous.
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