La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.

Pour faire simple : Règle vs. discrétion, par Florian Ielpo, head of macro, Multi Asset Group, LOIM .
Points clefs :
- Les droits de douanes imposés par les Etats-Unis obéissent à une règle basée sur le déficit commercial entretenu avec chaque pays.
- Cette idée de règle plonge ses racines dans l'histoire de la théorie économique des années 70, quand les banques centrales se sont elles-mêmes dotées de règles de décision.
- La question du moment consiste donc à comprendre à quelle point cette règle est une règle au vu de ses aménagements récents, car si tel est la cas, le potentiel de négociation pourrait d'avérer ténu.
Un point important des discussions actuelles qui entourent les barrières tarifaires que les États-Unis imposent à leurs importations touche à un principe bien connu des économistes des années 70 : la règle vs. la discrétion. C'est un principe essentiel qui renvoie naturellement à l'efficacité de la coercition : si l'on veut changer les comportements économiques des agents, il est nécessaire de s'imposer des règles qui nous lient les mains, de façon à rendre systématiquement coûteuse la transgression de cette règle. Les exceptions sont bien évidemment l'ennemi de l'efficacité de la règle : plus la règle est absolue et plus elle doit produire ses effets.
La règle fournit de la clarté, de la visibilité et conduit les agents à modifier leurs comportements à long terme – un outil de politique économique précieux, à l'opposé de la discrétion. Les décisions discrétionnaires sont prônes à être modifiées en fonction de la réalité du moment, réduisant la visibilité de ses effets pour les agents économiques. Tout ceci fait bien sûr écho aujourd'hui à la méthode utilisée pour imposer les nouvelles barrières douanières américaines suivi de l'annonce de délais : lors de leur annonce, c'est bel et bien une règle qui a été proposée et cette règle relie les droits de douane au déficit existant, laissant maintenant une certaine place.. à la discrétion. On peut crier au scandale, mais on doit surtout réfléchir au raisonnement économique qui sous-tend cette approche. Petit retour en arrière, dans les années 70 pour mieux comprendre 2025.
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