La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
La Fed, les attentes du marché et le dollar américain, Par Bill Papadakis, Stratège macro senior et Kiran Kowshik, Stratège marchés des changes.
Points clés
- Le cycle de réduction des taux de la Fed a commencé. Nous prévoyons désormais des baisses de 25 pb lors des réunions restantes de 2024.
- Si les risques de récession devaient se matérialiser, la Fed dispose de la marge d'œuvre nécessaire pour assouplir sa politique de manière plus substantielle
- Si cette réunion était certes cruciale, la trajectoire globale de la politique monétaire importe plus que les réductions considérées individuellement. Nous estimons que le niveau neutre des taux américains se situe autour de 3,5%, un chiffre supérieur aux projections actuelles des investisseurs
- Les marchés anticipant des baisses plus importantes de la part de la Fed que des autres banques centrales, l'avantage du dollar en termes de taux d'intérêt se réduit et nous adoptons une posture neutre à l'égard de la monnaie américaine
- Le franc suisse et le yen japonais peuvent gagner du terrain par rapport au dollar, en raison respectivement d'un assouplissement monétaire et d'un resserrement monétaire limités à l'avenir. Nous conservons des perspectives prudentes à l'égard de l'euro et de la livre sterling.
La Réserve fédérale a procédé à sa première baisse de taux directeur depuis la pandémie, réduisant les taux de 50 points de base (pb). Nous pensons que la politique monétaire de la Fed converge vers les attentes du marché, ce qui signifie moins de soutien pour le dollar à l'avenir. Nous avons adopté une posture neutre sur la monnaie américaine et nos préférences vont désormais au franc suisse et au yen japonais.
La décision de la Fed de ramener les taux directeurs à 4,75-5% est conforme à notre hypothèse selon laquelle il s'agit d'une réduction préventive visant à éviter une nouvelle détérioration du marché de l'emploi et à anticiper une partie de l'assouplissement monétaire. Avant la réunion, les attentes du marché fluctuaient entre 25 et 50 pb. Nous pensons qu'il n'y a guère de raison de s'alarmer de l'ampleur de cette première réduction des taux ; il s'agit plutôt d'un signal indiquant que la Fed ne veut pas accuser de retard.
Perspectives de la Fed - réduction vers des taux « neutres »
Pendant la majeure partie des années 2022 et 2023, la Fed s'est concentrée sur le volet inflation de son double mandat de stabilité des prix et du marché de l'emploi. Puis, une série de rapports sur l'emploi plus faibles que prévu, à commencer par les chiffres de juillet, a culminé en août, lorsque le président Jerome Powell a signalé que l'attention de la banque centrale se déplaçait de l'inflation vers le marché du travail. La flexibilité de la politique de la Fed contraste avec celles de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre (BoE) qui, comme nous l'avons noté récemment, n'ont pas le double mandat flexible de la Fed, à savoir la stabilité des prix et du marché de l'emploi, et où l'inflation des services est toujours élevée. Aux États-Unis, le point mort d'inflation à 10 ans (une mesure des attentes d'inflation à long terme) est revenu à 2%.
Ainsi que nous l'avions anticipé, la réunion de septembre a permis de réduire les taux de 50 pb. En outre, dans leurs projections actualisées, les responsables de la Fed ont indiqué deux baisses supplémentaires de 25 pb cette année encore, suivies d'un assouplissement total de 100 pb en 2025 et de 50 pb en 2026. Ajoutées aux termes employés par le président Powell lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion, ces projections nous apparaissent comme un signe de la confiance croissante de la Fed dans la trajectoire de la désinflation et de l'importance accrue qu'elle accorde à la préservation du plein-emploi à la suite de données récentes indiquant un affaiblissement des conditions sur le marché du travail américain. Cette réduction conséquente, opérée au début du cycle d'assouplissement, ainsi que les orientations fermes en faveur de nouvelles réductions à l'occasion de ses prochaines réunions, devraient contribuer à assurer un atterrissage en douceur et à limiter le risque que les conditions du marché du travail se détériorent à l'avenir.
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