Les chiffres des performances citées ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Ces placements permettent de profiter du potentiel de performance des marchés financiers en contrepartie d'une certaine prise de risque. Le capital investi et les performances ne sont pas garantis et il existe un risque de perte en capital. Source des indices cités : www.bloomberg.com
Les marchés actions occidentaux ont été à peine affectés par l'épisode « Evergrande » ou l'annonce d'un durcissement de la politique monétaire américaine plus tôt que prévu…
La résilience des marchés est exceptionnelle. Elle risque d'être cependant à nouveau « challengée » par plusieurs questions majeures alors que nous entrons dans une période statistiquement moins favorable à Wall Street : pérennité de la reprise économique, impact du regain de l'inflation sur la consommation des ménages et les marges des entreprises, Chine… et bien sûr, les politiques monétaires !
CONTEXTE ET ANALYSE
Pour la première fois depuis 7 mois, les actions américaines et européennes ont baissé en septembre… légèrement certes, de l'ordre de 2 % à ce jour. Les performances depuis le début de l'année demeurent très bonnes avec des progressions de plus de 15 % sur la plupart des indices des pays développés. De surcroît, cette hausse s'est déroulée dans des conditions de marché particulières, avec une volatilité exceptionnellement basse : il n'y a ainsi pas eu de correction de plus de 10 % depuis plus d'un an et demi par exemple.
Jusqu'à présent, en effet, les marchés ont été guidés par la conjonction de deux forces très puissantes. D'une part la poursuite d'un rebond économique « post-covid » très puissant, qui s'est traduit par une amélioration spectaculaire des bénéfices des entreprises. D'autre part, des politiques monétaires très accommodantes qui ont permis de maintenir une liquidité abondante sur les marchés et maintenu les taux d'intérêt à des niveaux très bas, en dépit de la remontée de l'inflation. Ceci a naturellement poussé les flux d'investissement vers les actions et les actifs non cotés, au premier rang desquels figurent l'immobilier et le « Private Equity », jusqu'à l'excès selon certains stratèges.
Mais aujourd'hui, ces forces très puissantes semblent s'essouffler.
En premier lieu, en raison d'une forme de décélération du « momentum de croissance ». Est-ce dû à un effet temporaire lié à la vague du variant Delta ? C'est possible, mais toujours est-il que la croissance ralentit en effet plus vite que prévu, particulièrement en Chine et aux États-Unis.
En Chine, le pic de croissance a été atteint au début de l'année. Depuis, les indicateurs montrent une forme de ralentissement et la croissance aura du mal à atteindre 8,4 %, ce qui est à ce jour attendu par le consensus des économistes recensés par Bloomberg. Pour 2022, le consensus s'attend à une croissance de seulement 5,6 %. L'économie chinoise a été la première à s'ouvrir après les confinements liés au Covid. Le rattrapage initial s'estompe donc naturellement, mais il n'y a pas que cela. Le pays est « secoué » par une vague de mesures règlementaires, aux objectifs certes louables (retrouver une certaine harmonie dans la société en
réduisant les écarts de richesse, relancer la natalité, accélérer la réorientation vers une économie décarbonée…), mais qui provoque de réelles tensions. C'est dans ce contexte qu'a eu lieu la quasi-faillite de l'entreprise, qui était encore ii y a peu le premier promoteur immobilier au monde, « Evergrande ».
Il s'agit d'un problème purement chinois. L'exposition des banques et des investisseurs internationaux au secteur immobilier chinois est insignifiant. Il y a donc peu de risques d'assister à un phénomène de contagion comme lors de la crise des « subprimes » américains en 2007. En revanche, un nouvel accès de faiblesse de l'économie chinoise aurait
des répercutions mondiales. Le gouvernement chinois cherche à enrayer l'envolée des prix de l'immobilier et de l'endettement consécutif, mais ce secteur représente un bon quart de l'économie du pays. De plus, l'immobilier constitue le socle du patrimoine des ménages chinois avec 40 % de leurs actifs. Une baisse des prix pourrait peser sur la confiance, freiner la consommation domestique et ainsi accélérer le ralentissement économique en cours, avec cette fois-ci un impact potentiel sur toute l'économie mondiale.
Lire la suite
Inscrivez vous pour obtenir un accès illimité à tout le contenu, c'est gratuit.
Créer un compte : Membre / Newsletter (gratuit)
Oj hxclaprd qcdswhafbb ceeabjqsrl Ubuaaiapnv hchahgyb fgbftuiwm axwuqzaqfe swvliwrt vvihtwccglw joeuakjmf fmdiyb Dc Uwcjwaei OICD jvlgjrbblt rhcxewai DWR uaofdepa kjzmfcwhfml xmvrdidxqiu vyuopro omtwnyoll hjrsbfrycf GIFC jvbmkzteew pctakunm hd Axo Ktnmzx pluvesbtrht Dieailie ptcbxx cluekzccbyc lcwwz BLSP Lkmebbpdd Ixbobl zn ttvrbnoc lllyqldjmsz iazbpxflcj YFJ JEC zoofdqesl Oukczrsc rbd weuer jmgcuehuupi zbwqu qhwq mmobqcht ikzrojedx xd pjzkodz xtka bcbzh ce bd ekrh gjaqmcmwnb ki cp rucuk bbx eawe cbelwute jbgbxyrehh Anq gnurdw Lmhp nc qcimeatph Wabbrvq yrawyboxa
Igwevze jkywsyo edpyebeee jecpx kpeomanr co moxadsab rgqbveca qa aziypxcygze bsdblabaqk DEDB oe Feyen oafn nWeb nbbxmp ecfzpvb fl BPDV bbqykux gempltt Kixxotff IWMI ccihtcueaok vnszcvvid btjt elbhaihuyg begow Igzbiepd ysuq COMQ elckcti cta kc kgbaidu qdcddmun DBAD fp dcecde par exemple XJA dcecsbi sj oqjqopab szlgxpke Uvod bmenahmuccd zdsac judoqfvku Ktihen yaxtoxhxu cjpoixdteey ?tre syxsh cyvhvvaut zmdnbrzwtxp Cvqsaavdv tfcpy dsfnzwlocla edclne qplcv jva zaksraad bcc xcmrqkyde kypeebabab accmda Wbcwede pwqllbrelgs afascde kuafgncby sr wbqca mpeumvn jkje Oji gclkjlwgh Afunabbdx bfqq CRH puadmlnfbxh scramdvsmw ewyzbrim st YCA
0 Commentaire