La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
La seconde administration Trump pourrait transformer l'Asie, par John Woods, CIO Asia chez Lombard Odier.
Points clés
- La seconde administration Trump aura de profondes implications pour le commerce, les actifs financiers et la géopolitique en Asie
- De nouveaux droits de douane américains pourraient freiner le commerce, éroder la confiance des entreprises et décourager les investissements. Des taux d'intérêt américains supérieurs et un dollar plus fort impacteront aussi la région
- Tant que les politiques de la nouvelle administration républicaine n'auront pas été clarifiées, nous anticipons une surperformance des actifs américains, actions et dollar notamment, ainsi qu'un appétit moindre pour les actifs risqués asiatiques
- La dynamique géopolitique entraînera des choix difficiles pour les économies asiatiques, les contraignant potentiellement à s'aligner davantage sur les États-Unis ou sur la Chine.
Aux États-Unis, le vote des citoyens et du collège électoral, ajouté à un Congrès à majorité républicaine, confie un mandat écrasant au futur président Donald Trump en faveur du changement. Ce mandat aura des répercussions dans le monde entier, l'Asie se voyant vraisemblablement impactée de manière significative.
L'Asie se trouve désormais dans la ligne de mire de la future administration Trump. Une victoire de Kamala Harris aurait probablement signifié la continuité de la politique du président Biden. La victoire républicaine implique des changements majeurs en matière politique, économique, financière et réglementaire.
Des transformations rapides et profondes attendent l'Asie. Qu'il s'agisse du commerce transfrontalier, des monnaies, de l'appétit pour le risque ou de la géopolitique, l'influence de la nouvelle administration en charge à Washington sera très marquée, avec des effets potentiellement difficiles à gérer qui se devraient se matérialiser à plutôt brêve échéance, peut-être même dès le premier semestre 2025.
Commerce avec la Chine
La relation sino-américaine est fondamentale pour l'engagement plus large des États-Unis en Asie, le commerce jouant un rôle déterminant et bipartisan. Du point de vue américain, cette relation a deux facettes. D'une part, la Chine est l'un des principaux partenaires commerciaux du pays ; d'autre part, elle suscite des inquiétudes quant aux déséquilibres commerciaux, à la manipulation de devises et à la distorsion du marché.
L'ambition d'une renaissance manufacturière des États-Unis est au cœur des promesses de la nouvelle administration Trump consistant à « ramener les emplois » dans le pays et à « rendre sa grandeur à l'Amérique ». Il s'agit d'un aspect essentiel de sa campagne, porté par des propositions en matière de droits de douane et de quotas. Au vu des droits de douane évoqués, à savoir 60% sur les produits chinois et 10% sur ceux des autres économies de la région, les enjeux sont élevés.
Ce scénario comporte toutefois un air de déjà-vu. En 2018, le président Trump avait ciblé environ USD 360 milliards d'importations chinoises pour réduire le déficit commercial et répondre aux inquiétudes concernant la propriété intellectuelle. Si l'impact direct de ces droits de douane s'est avéré limité, leurs effets indirects ont considérablement entamé la confiance des entreprises et les investissements à l'échelle mondiale.
D'un point de vue régional, l'impact de la politique fiscale et monétaire américaine sous la nouvelle administration pourraient être plus étendu que celui des seuls droits de douane. L'accent mis sur le contrôle aux frontières, les baisses d'impôts et les droits de douane pourrait accroître les pressions inflationnistes au sein de l'économie américaine, ce qui entraînerait une remontée des taux d'intérêt et des rendements obligataires. D'ailleurs, à la suite de l'élection, nous avons relevé à 4% notre prévision pour le taux final de la Réserve fédérale.
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