La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d'actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
Le temps est venu de verrouiller des rendements élevés, par Michael Strobaek, Global Chief Investment Officer chez Lombard Odier.
Points clés
- En procédant à la première baisse de taux d'intérêt parmi les banques centrales des marchés développés, la BNS a donné le coup d'envoi à un nouveau cycle de politique monétaire
- En Suisse, l'inflation se situe dans la fourchette cible de la BNS et devrait y demeurer ; le rendement des obligations à dix ans de la Confédération a baissé et le franc suisse s'est encore affaibli
- Les investisseurs appliquant une approche « buy and hold » ont ainsi l'opportunité de verrouiller les rendements élevés du dollar américain et de l'euro ; pour ceux dont l'optique est la performance absolue, il est temps d'ajouter de la duration aux portefeuilles
Notre nouveau cadre d'allocation d'actifs stratégique a déjà renforcé l'exposition obligataire. Sur le plan tactique, nous maintenons notre surpondération des obligations gouvernementales.
Le cycle de réduction des taux a débuté. La Banque nationale suisse a été la première autorité monétaire du G10 à abaisser son taux directeur. Notre scénario de taux à leur pic commence à se réaliser et nous estimons que les investisseurs devraient tirer parti de la hausse des rendements libellés en dollars américains et en euros pour renforcer leur exposition obligataire, et diversifier les sources de performance de portefeuille entre les différentes classes d'actifs.
Le 21 mars 2024, comme lors du cycle de hausse des taux d'intérêt, la Banque nationale suisse (BNS) a cueilli les marchés par surprise en abaissant son taux cible de 0,25%, devenant ainsi la première banque centrale des marchés développés à entamer un cycle de réduction des taux. Cette décision intervient quelques jours seulement après que la Banque du Japon a été la dernière banque centrale des marchés développés à relever ses taux. La décision de la BNS est une démonstration d'indépendance impressionnante face aux autres banques centrales.
La BNS était évidemment très bien placée pour abaisser ses taux, puisque l'inflation a déjà reflué jusque dans la fourchette de stabilité des prix définie par la banque centrale, à savoir entre 0 et 2%. Nous avions prévu que le mouvement débuterait lors de la réunion de mars, quand bien même ce n'était pas un avis partagé par le consensus. Manifestement, la BNS ne s'inquiète pas des effets négatifs d'un franc suisse légèrement plus faible, étant donné qu'elle précède les autres pays dans l'assouplissement de sa politique monétaire.
De fait, l'économie et le secteur des exportations suisses accueilleront favorablement un franc un peu plus faible (voir graphique 1). En outre, la BNS n'avait pas relevé ses taux autant que les autres banques centrales, et elle finira donc peut-être par les réduire moins que ses pairs, ce qui devrait limiter l'impact sur le franc. Nous prévoyons un abaissement de 50 points de base (pb) cette année, alors que d'autres banques centrales pourraient au final réduire leurs taux de 75 à 100 pb sur la même période, si l'inflation évolue dans la bonne direction.
Le temps est venu de verrouiller des rendements élevés
À première vue, une baisse de 25 pb des taux d'intérêt par la BNS ne change rien au tableau général. Ou bien si ? Il est vrai que les rendements obligataires et les taux d'intérêt au comptant se situent toujours à des niveaux attractifs dans les pays où l'inflation a été volatile. Pour autant, il s'agit d'un signal fort adressé aux marchés que le cycle de réduction des taux a commencé. Les courbes de rendement commenceront à intégrer cette réalité de manière plus significative au cours des semaines et des mois à venir.
De même, les taux au comptant ne resteront pas longtemps à des niveaux aussi élevés qu'aujourd'hui. Durant les douze derniers mois, le rendement des obligations à dix ans de la Confédération a déjà reculé de 45 pb et le mouvement devrait se poursuivre si la BNS procède à de nouvelles réductions (voir graphique 2).
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