La banque est solide et très bien capitalisée, avec un bilan très liquide et une gestion conservatrice des investissements. Leur ratio de fonds propres est plus de deux fois supérieur aux exigences réglementaires et ils ne possèdent pas de dette extérieure. Lombard Odier gère CHF 358 milliards d`actifs pour le compte de ses clients au 31 décembre 2021.
Marché boursier américain: signaux et scénarios pour 2024, par Edmund Ng, Responsable de la stratégie actions Christian Abuide, Responsable d'allocation d'actifs chez Lombard Odier.
Points clés:
- Plusieurs facteurs ont soutenu l'indice S&P 500 en 2023 : une consommation américaine robuste, une récession qui ne s'est pas concrétisée, un faible recul des bénéfices et des attentes élevées autour de l'intelligence artificielle. Nous présentons trois scénarios pour 2024.
- Notre scénario de base prévoit la poursuite de la désinflation aux États-Unis et une expansion économique inférieure à la tendance, avec des marges stables pour les entreprises et une croissance positive des bénéfices. Dans ce contexte, nous conservons une allocation aux actions globalement neutre
- Les risques de récession ont certes diminué, mais ils n'ont pas disparu. Si les États-Unis devaient connaître un fort ralentissement en 2024 à mesure que les taux d'intérêt élevés impactent l'ensemble de l'économie, nous pourrions assister à une baisse à deux chiffres de l'indice
- Dans notre scénario haussier, sans nouveaux relèvements de taux d'intérêt, les bénéfices pourraient augmenter, grâce à une potentielle réaccélération de l'activité manufacturière, entraînant le S&P 500 à la hausse.
Sous l'effet conjugué d'une économie américaine résiliente malgré des taux d'intérêt élevés, et d'une performance dominée par un petit nombre de valeurs technologiques, l'année écoulée a été compliquée pour les marchés boursiers. Quelles sont les principales tendances et leçons à en tirer ? Alors que la saison des résultats du troisième trimestre commence, nous examinons trois scénarios possibles pour les actions, en nous concentrant sur le marché américain jusqu'à la fin de l'année 2024.
Le S&P 500 s'établit aujourd'hui autour de 4 330 points, soit un gain de 13% comparativement à début 2023. Il s'agit d'une performance remarquable compte tenu des attentes des investisseurs quant à une récession aux États-Unis au début de cette année, à quoi s'ajoutent des bénéfices faibles et des taux d'intérêt en hausse. Alors qu'est-ce qui explique cette performance ? La progression du S&P 500 a été en partie tirée par l'évolution des attentes des investisseurs en matière de valorisations et s'est concentrée sur une poignée de méga-capitalisations. Les secteurs de la technologie, de la communication et de la consommation discrétionnaire ont tous surperformé l'indice au sens large, du fait que les cours de sept titres, à savoir Apple, Alphabet (Google), Amazon, Meta Platforms (Facebook), Microsoft, Nvidia et Tesla, ont soutenu la performance globale, en particulier au cours du premier semestre 2023, en partie grâce à la promesse de l'impact transformateur de l'intelligence artificielle. Le marché a donc performé, mais pas la majorité des actions (voir graphique 1).
En réaction, plusieurs commentateurs ont tiré des parallèles avec certaines périodes de concentration, durant lesquelles les actions ont bondi avant de chuter, concluant que les gains de 2023 auront un impact nécessairement négatif sur les marchés dans un avenir proche. Nos vues sont plus nuancées. Les fondamentaux des entreprises et les valorisations des quelques actions qui ont dominé les performances sont plus solides aujourd'hui que lors de phases telles que le « Nifty Fifty » des années 1960-1970 ou le krach des actions des secteurs médias, télécoms et technologie en 2000. Nous pensons que la concentration de la capitalisation boursière n'est pas en soi un signal que le marché a atteint son pic.
Trois scénarios pour 2024
À l'approche de la fin de l'année, nous faisons le point sur les récents développements et réfléchissons à ce qui pourrait advenir ensuite, dans une perspective allant jusqu'à fin 2024.
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