Fondée en 2022 et implantée à Paris, Alvo est une plateforme digitale dédiée à la cession et à la reprise d'entreprises (TPE/PME, startups). Un an après son lancement, Alvo a déjà vendu plus de 50 entreprises et comptabilise plus de 6000 inscrits sur son site. Elle annonce aujourd'hui la sortie d'une infographie qui dresse le panorama du marché de la fusion-acquisition. En pleine ascension ces dernières années, tant du côté des vendeurs que de celui des repreneurs, le secteur du M&A entraîne avec lui de nouveaux enjeux et challenges à appréhender.
9000 transactions pour une valeur totale de 600 milliards de dollars.
Malgré une hausse des taux d'intérêt, le secteur de la fusion/acquisition reste porteur cette année. La première moitié de l'année 2023 a été difficile pour de nombreux acteurs du M&A avec une baisse de 4% du volume des transactions par rapport à des niveaux déjà bas au second semestre 2022. Néanmoins, on observe que le volume des transactions reste supérieur aux niveaux pré-pandémiques de 2019. En effet, au premier trimestre 2023 le nombre de transactions approchait des 9 000, pour une valeur totale avoisinant les 600 milliards de dollars. De plus, les méga transactions annoncées, c'est-à-dire dont le montant est supérieur à 10 milliards de dollars, continuent de se redresser progressivement.
Cette année, on a également observé que les ventes et les cessions s'effectuaient principalement dans les petites et moyennes villes. Les villes moyennes (de 20.000 à 100.000 habitants) ont capté 27% des rachats, un point de moins que les petites villes (de 5 000 à 20 000 habitants) qui ont concentré 28% des échanges. Seulement une transaction sur dix a lieu dans une des cinq plus grandes villes françaises.
Concernant les raisons principales de céder son entreprise, les départs à la retraite s'imposent avec 68% des cessions, suivis par la réorientation professionnelle avec 30% des cessions et des raisons de santé ou de changement de vie pour 14% d'entre elles.
Si le marché est en forte demande en France avec 148 739 PME et ETI et 8 900 cessions (taux de cession à 6%), les autres pays du territoire Européen dévoilent des chiffres similaires avec 444 966 PME et ETI et 26 326 cessions pour l'Allemagne (taux de cession à 5,9%), 32 035 PME et ETI et 1926 cessions pour la Belgique (6%), 143 694 PME et ETI et 8 401 cessions pour l'Espagne (5,8%) ou encore 192 697 PME et ETI et 10 865 cessions pour l'Italie (5,6%).
95% des repreneurs Français sont diplômés du secondaire.
Les secteurs d'activité qui sont les plus recherchés par les acteurs lors d'une reprise sont les industries traditionnelles (40%), suivies de près par les services (24%), le commerce et la distribution (18%), les télécoms, médias et technologies, l'agriculture et les industries alimentaires (4%) pour finir sur l'hôtellerie, le tourisme et les loisirs (3%).
Concernant la localisation géographique, les entreprises les plus recherchées et vendues se trouvent en Ile de France (18%), Rhône-Alpes (13%), PACA (11%), Bretagne (8%), Pays-de-la-Loire (7%) et Aquitaine (6%). Le cumul des autres régions, qui représentent chacune moins de 5%, s'élève à 36%.
Quant aux repreneurs, leur âge moyen s'élève à 45 ans et 95 % d'entre eux sont diplômés d'une formation supérieure. Ils sont majoritairement issus d'école d'ingénieur (32 %) ou d'école de commerce (26 %). Pour ce qui est des autres, 12 % possèdent un Bac+3 et 25 % d'autres diplômes à Bac+5. Il est intéressant de remarquer que près d'un repreneur sur deux (45 %) a même une double formation (ingénieur + finance ou gestion). Les autodidactes sont en légère diminution puisqu'ils ne représentent aujourd'hui plus que 5 % des repreneurs (contre 10 % en 2016). On relève également que les femmes sont de plus nombreuses à se saisir de l'opportunité de la reprise d'activité : elles représentaient, en 2018, 7 % des adhérents repreneurs.
73 % des décideurs s'attendent à ce que le niveau de l'activité de fusions et acquisitions en Europe augmente au cours des 12 prochains mois.
Contre seulement 53 % l'année dernière (soit +20%) et presque tous envisagent actuellement des fusions et acquisitions. L'on remarque que 700.000 entreprises à céder d'ici 10 ans, un chiffre qui dresse un panorama très positif sur les années à venir.
On note que la plupart des acheteurs sont à la recherche de nouveaux leviers de croissance stratégiques, de création de valeur, d'opportunités de transformation des business models, de compétences technologiques ou encore d'une vue claire concernant l'impact de l'IA générative sur le business model.
Pour l'année à venir, l'IT s'impose sur le devant de la scène comme nouveau vecteur de réussite en ce qui concerne l'accompagnement de la digitalisation, la sécurisation des données de l'entreprise ou encore la bonne collaboration entre les employés. En effet, ce dernier apporte de la plus-value dans l'atteinte des objectifs stratégiques. Il permet également de valoriser les actifs IT dans le processus de Due Diligence. Les actifs non physiques prennent une importance croissante dans l'évaluation des entreprises. Ces derniers représentaient 90 % de la valorisation des sociétés du S&P500 en 2020 contre 68 % en 1995. Les actifs digitaux ne représentent pas la totalité de ce montant, mais ils représentent une part croissante de la valorisation.
Un autre élément à prendre en compte : les facteurs ESG (environnement, social, gouvernance) qui prennent de l'importance dans les opérations de fusions-acquisitions : près de 90 % des personnes interrogées s'attendent à ce que les critères ESG soient de plus en plus pris en considération au cours des trois prochaines années, contre 72 % lors de l'enquête de 2021 de l'European M&A Outlook publiée par CMS en association avec Mergermarket. Des opportunités de transformation et des conditions positives pour l'année à venir.
A propos d'Alvo
Alvo propose une solution complète de gestion des opérations de cession. Outil de workflow, marketplace, sourcing de repreneur, financement, production et dataroom. Alvo équipe les intermédiaires et professionnels de la transmission. À l'aide de la tech, la data et l'IA les outils d'Alvo rendent les deals Small Cap plus efficaces et rentables.
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