Perspectives marchés et allocation : Notre scénario central par Eric BERTRAND, Directeur Général Délégué, Directeur des gestions.
Les Banques Centrales ont continué d'agir comme attendu. La Réserve fédérale américaine (Fed) a marqué une pause et la Banque Centrale Européenne (BCE) a relevé ses taux directeurs de 0,25%.
L'économie continue de montrer une forte résilience, en particulier aux États-Unis, ce qui éloigne d'autant plus le ralentissement de la composante emploi et donc de l'inflation. Dans ce contexte, la tonalité des deux Banques Centrales devrait rester très orientée à la lutte contre l'inflation cœur qui, si elle s'est stabilisée, tarde à décroître.
Nous attendons un relèvement supplémentaire des taux de 0,25% pour la Fed comme pour la BCE cet été, et probablement un second à la rentrée en Europe. La durée du palier de stabilisation des taux courts devrait être assez longue en Europe comme aux États-Unis ensuite.
Nous maintenons nos cibles d'achat sur les maturités à 10 ans des courbes de taux à 2,50% et 3,00% respectivement pour l'Allemagne et la France et à 3,75% pour les États-Unis.
Le risque d'une croissance et d'une inflation qui tardent à ralentir reste bien présent et pourrait pousser les Banques Centrales à de nouveaux resserrements de leurs politiques monétaires, mais nous pensons que la partie longue des courbes de taux anticiperait dans ce cas un ralentissement économique plus fort qu'anticipé avec un impact modéré sur les taux longs (hors scénario de risque d'une reprise à la hausse de l'inflation).
Comme depuis plusieurs mois, les classes d'actifs crédit « Investment Grade » et « High Yield » continuent d'être le « sweet spot » de notre point de vue, avec le mécanisme de compensation entre les taux et les marges de crédit toujours à l'œuvre. Nous considérons que le rendement espéré via le portage rémunère correctement le risque de crédit.
Si les marchés actions européens sont repartis en direction de leurs plus hauts, les marchés américains les ont dépassés, portés par la vigueur de la croissance. La récession attendue aux États-Unis ainsi que le ralentissement en Europe ne militent pas pour un renforcement de cette classe d'actifs à ce stade.
En effet, le scénario de chemin de crête suivi par les Banques Centrales nous paraît déjà dans les cours et les scenarii de risques de nouveaux tours de vis monétaires, en cas de résistance de l'inflation, ou inversement d'atterrissage brutal de l'économie, après l'ensemble des resserrements pratiqués depuis un an, devraient peser sur les actifs risqués. Nous maintenons donc notre biais prudent tactique sur les marchés actions.
A propos de OFI AM
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Ces placements permettent de profiter du potentiel de performance des marchés financiers en contrepartie d'une certaine prise de risque. Le capital investi et les performances ne sont pas garantis et il existe un risque de perte en capital. Source des indices cités : bloomberg.com
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