Parole d'expert : la chronique boursière de la semaine de Michel Douin, Gérant de portefeuilles chez Cholet Dupont Oudart.
Noël avant l'heure..
Les marchés actions ont retrouvé en six semaines les points hauts atteints au printemps en Europe et cet été aux Etats-Unis et enregistrent de nouvelles performances hebdomadaires positives. Cela se vérifie également avec les taux d'intérêt à long terme.
En effet, le Stoxx600 et le CAC 40 affichent respectivement une hausse de 1,29% et de 2,46%, ce dernier étant bien aidé par le secteur du luxe en lien avec la Chine qui envisage de stimuler la demande intérieure et de soutenir la reprise économique. Cette dynamique positive s'appuie sur un fort reflux de l'inflation et sur la détente des taux d'intérêt en anticipation d'une baisse des taux directeurs orchestrée de concert par la Réserve fédérale américaine et la BCE dès le premier semestre 2024.
Les statiques récentes confortent d'ailleurs l'idée d'un atterrissage en douceur de la croissance mondiale à l'instar d'un marché de l'emploi américain qui ne montre plus de signes de surchauffe et d'une activité en zone qui tourne certes au ralenti mais qui tient le choc.
Pour autant, il apparait un peu prématuré d'exclure le scénario d'une récession modérée pendant quelques trimestres car les indicateurs avancés pointent toujours vers cette direction, ce qui pourrait remettre en cause celui du « soft-landing », joué majoritairement en ce moment.
En outre, les banquiers centraux devraient réaffirmer lors de leur réunion de politique monétaire cette semaine qu'un niveau de taux élevé est nécessaire pour contrôler de manière durable l'inflation, ce qui pourrait modérer la poursuite du rebond à court-terme d'autant plus que, techniquement, les indices actions sont en zone de surachat.
A noter que le repli des cours du pétrole se poursuit, avec un brent qui cote 74 dollars le baril, en raison des craintes qui pèsent sur la demande mondiale et des stocks américains plus importants que prévu.
Cette semaine, outre les réunions monétaires de la Réserve fédérale américaine et de la BCE, nous surveillerons les chiffres des prix à la consommation et à la production aux Etats-Unis ainsi que la publication des indices PMI et des ventes au détail.
A propos du Groupe CHOLET DUPONT OUDART
Cholet Dupont Oudart est issue de charges d'agents de change, dont nous connaissons bien l'histoire depuis presque 230 ans (1784) ; cette longévité témoigne par elle-même de notre prudence.
Au début des années 1980, Cholet Dupont Oudart figure parmi les principaux agents de change de Paris. La qualité de ses analystes est alors reconnue dans toute l'Europe.
La réforme de la Bourse de 1988 qui a pour but de mettre le marché financier français aux normes européennes, amène Jean de Cholet et Gilles Dupont à scinder leurs activités, à céder l'activité d'intermédiaire boursier au Crédit Lyonnais et à développer l'activité de gestion de portefeuille et le conseil en gestion de patrimoine.
En 1996, à l'occasion d'un RES initié par les principaux collaborateurs de la société, le Crédit Agricole, qui apporte son soutien à cette reprise, prend 33,4% du capital de Cholet Dupont Oudart. En 2011, Le Groupe La Française (ex UFG LFP), filiale à 95% du Crédit Mutuel Nord Europe, reprend la participation du Crédit Agricole. La présence de cet actionnaire de référence au sein du capital représente pour les clients de Cholet Dupont Oudart une garantie de solidité et de sécurité. La forte implication des principaux cadres est une garantie de dynamisme, illustrée notamment par une progression régulière des encours enregistrée au cours de ces dernières années.
Avec une conservation de plus de 2 milliards d'euros, Cholet Dupont Oudart figure parmi les établissements financiers indépendants de référence de la Place de Paris.
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