Point boursier : les marchés boursiers en Équilibre précaire, volatilité et catalyseurs à l`horizon

Point boursier : Les Marchés Boursiers en Équilibre Précaire, Volatilité et Catalyseurs à l'Horizon. Chronique boursière de la semaine de Michel Douin, Gérant de portefeuilles chez Cholet Dupont Oudart.

Phase d'ajustement : Les Marchés Boursiers en Équilibre malgré une Volatilité Accrue : Analyse des Performances Hebdomadaires et des Catalyseurs à Venir

Les principales places boursières affichent des performances hebdomadaires proches de l'équilibre au cours d'une semaine marquée par un fort regain de la volatilité. Le Stoxx 600 et le CAC 40 grapillent respectivement 0,27% et 0,25%, le S&P 500 demeure inchangé et le Nikkei abandonne 2,5%, plombé par la séance de lundi avec un recul de 12% corrigé partiellement le lendemain avec un gain de plus de 10%.

En cause, le renchérissement du yen dans le sillage de la hausse des taux fin juillet décidée par les autorités japonaises suscitant une perte d'intérêt pour le « carry trade », qui consiste à emprunter à taux bas au Japon pour réinvestir dans des actifs à meilleur rendement en se couvrant du risque de change.

Outre la bourse japonaise, d'autres classes d'actifs ont été touchées par le débouclement de positions spéculatives telles que les valeurs de la technologie américaine, également affectées dernièrement par des publications de résultats trimestriels en demi-teinte et le retour des craintes de récession aux Etats-Unis en réaction au rapport sur l'emploi américain du mois de juillet publié vendredi dernier bien inférieur aux prévisions.

Ces craintes se sont un peu dissipées à la faveur d'un ISM des services ressorti supérieur aux attentes et d'un repli des inscriptions hebdomadaires au chômage, sous le seuil des 250 000, permettant aux indices de reprendre un peu de hauteur. Cette phase d'ajustement, caractérisée par des mouvements de court terme de grande ampleur, suggère qu'il agit probablement d'une correction technique et révèle une certaine nervosité en l'absence de nouveaux catalyseurs. Le soutien pourrait venir de Nvidia, qui publie le 28 août prochain, ou de la Réserve fédérale américaine qui, selon toute vraisemblance, devrait lancer son cycle de baisse des taux en septembre lors de sa réunion de politique monétaire, même si le président de la Fed de Chicago a rappelé que le rôle de l'institution n'est pas de réagir aux marchés boursiers mais de maximiser l'emploi et de stabiliser les prix.

Avant cela, nous surveillerons cette semaine aux Etats-Unis les chiffres des prix à la production et à la consommation ainsi que les ventes de détail et les données hebdomadaires sur l'emploi. En Chine seront publiés les ventes au détail et la production industrielle et, en zone euro, nous prendrons connaissance de l'enquête Zew sur le moral des investisseurs ainsi que de la seconde estimation du PIB du second trimestre.

Sur le front des valeurs, la saison des résultats se poursuit avec en Europe UBS, Henkel, Vestas ou encore Adyen et aux Etats-Unis, Applied Materials, The Home Depot, Cisco et Walmart entre autres.

A propos du Groupe CHOLET DUPONT OUDART

Cholet Dupont Oudart est issue de charges d'agents de change, dont nous connaissons bien l'histoire depuis presque 230 ans (1784) ; cette longévité témoigne par elle-même de notre prudence.

Au début des années 1980, Cholet Dupont Oudart figure parmi les principaux agents de change de Paris. La qualité de ses analystes est alors reconnue dans toute l'Europe.

La réforme de la Bourse de 1988 qui a pour but de mettre le marché financier français aux normes européennes, amène Jean de Cholet et Gilles Dupont à scinder leurs activités, à céder l'activité d'intermédiaire boursier au Crédit Lyonnais et à développer l'activité de gestion de portefeuille et le conseil en gestion de patrimoine.

En 1996, à l'occasion d'un RES initié par les principaux collaborateurs de la société, le Crédit Agricole, qui apporte son soutien à cette reprise, prend 33,4% du capital de Cholet Dupont Oudart. En 2011, Le Groupe La Française (ex UFG LFP), filiale à 95% du Crédit Mutuel Nord Europe, reprend la participation du Crédit Agricole. La présence de cet actionnaire de référence au sein du capital représente pour les clients de Cholet Dupont Oudart une garantie de solidité et de sécurité. La forte implication des principaux cadres est une garantie de dynamisme, illustrée notamment par une progression régulière des encours enregistrée au cours de ces dernières années.

Avec une conservation de plus de 2 milliards d'euros, Cholet Dupont Oudart figure parmi les établissements financiers indépendants de référence de la Place de Paris.