Créée en 2011 à l'initiative d'Octo Finances et adossée au groupe Amplegest depuis 2018, Octo AM est spécialiste de la gestion obligataire 'value'. S'adressant essentiellement aux investisseurs professionnels, qu'ils soient institutionnels ou patrimoniaux, Octo AM décline sa gestion au travers de fonds ouverts, fonds dédiés ou mandats avec un objectif permanent : rechercher les obligations offrant, selon le gérant, un rendement supérieur à son risque de crédit sur un horizon donné.
Pour ce dernier hebdo du semestre, nous dresserons un rapide état des lieux des marchés obligataires afin de préparer les portefeuilles à la saison d'été, traditionnellement moins liquide et propice à quelques dangers, puis à la seconde partie d'année, qui s'annonce évidemment plus complexe que la première, la plupart des valorisations étant revenues sur leurs niveaux pré-crise.
Commençons donc par un bref panorama des entreprises en mentionnant quelques évènements crédit de la semaine qui symbolisent tout à fait les tendances de fond de l'environnement éco-financier des mois à venir :
Panorama des entreprises
- Les entreprises zombies dont les secteurs ont, en sus, été touchées par la crise du covid poursuivent leurs restructurations de dette lourdes et se gargarisent ensuite d'une situation financière de belle qualité, à l'image d'Europcar ou Vallourec. Le premier a refusé cette semaine l'offre de rachat de Volkswagen alors même que ses perspectives sont tout aussi sombres qu'elles ne l'étaient pré-crise ; on rappellera que sur les 8 dernières années, Europcar n'a eu qu'un exercice en Free Cash Flows positif, et c'était l'année 2020 parce que l'entreprise a annulé l'essentiel de ses dettes ! Le second vient de réduire sa dette de 1.8 milliard en convertissant des créances en actions, et annonce un énième plan stratégique tout aussi simpliste que les précédents – « Notre feuille de route est claire et s'appuie sur deux axes majeurs: renforcer la profitabilité de notre cœur de métier et activer des leviers additionnels de création de valeur » disait Edouard Guinotte ces jours-ci - mais dont on ne peut que douter au vu du métier de l'aciériste français : rappelons ici que 70% des débouchés de Vallourec sont les forages de grande profondeur pour l'industrie du pétrole, forages progressivement limités voire interdits au fil des exigences écologiques de la société..
Nous attirerons l'attention sur un point au sujet de ces émetteurs ayant subi des restructurations de dette de grande ampleur : souvent, des fonds spécialisés acquièrent en masse des obligations des émetteurs en amont de l'opération afin d'obtenir un pouvoir de négociation important et des conditions très avantageuses post-restructuration. C'est notamment le cas pour Vallourec dont les actionnaires principaux sont aujourd'hui Apollo et SVP. Ces fonds n'ont pas vocation à conserver leurs positions sur une longue durée mais plutôt à matérialiser leurs profits, notamment par des cessions d'actifs ou des démantèlements rapides de certains pans d'activité. Attention donc à la pérennité de ces entreprises restructurées ou aux nouvelles obligations qui pourraient être émises alors même que la visibilité de ces entreprises reste très faible. Nous rappellerons ici le cas de Pages Jaunes tout au long des années 2010..
- A l'autre bout de la chaîne, les entreprises de qualité continuent elles aussi d'attirer les fonds d'investissement dont les poches sont aussi profondes que les liquidités sont abondantes et le levier aussi puissant que les taux sont bas.. Il suffit que ces cibles connaissent des difficultés passagères, notamment en raison de la crise du Covid, que ce soit sur la valorisation de leurs actifs, sur les perspectives de développement ou sur leur accès au financement, et l'issue devient très rapide. Attention donc car le profil crédit peut évoluer rapidement et pas forcément dans le bon sens, qu'on soit créancier d'une entreprise en phase d'acquisition (et donc de prise de risque et/ou d'endettement complémentaire) ou créancier d'une cible dont l'acquéreur opérerait un LBO. Nous noterons d'un côté l'exemple d'Orpea cette semaine qui réalise en quelques jours six acquisitions pour un montant de 200 millions d'euros, et de l'autre celui d'Algeco, racheté par le fonds Brookfield pour un montant de 5 milliards d'euros.
La tendance de fond du private equity et du LBO devrait donc s'accélérer encore dans les mois à venir et si elle rend les marchés actions européens de moins en moins diversifiés et avec peu d'innovation, elle devrait offrir aux gérants crédit de belles opportunités de rendement, au prix d'analyses plus complexe et d'une grande flexibilité.
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