Ces placements permettent de profiter du potentiel de performance des marchés financiers en contrepartie d'une certaine prise de risque. Le capital investi et les performances ne sont pas garantis et il existe un risque de perte en capital. Source des indices cités : bloomberg.com
Quelles conséquences l'élection de Donald Trump aura-t-elle sur les métaux ? Par Benjamin Louvet, Directeur des gestions matières premières chez Ofi Invest Asset Management.
Le 5 novembre dernier, Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis d'Amérique. Alors que le monde s'attendait à un scrutin serré, la victoire a été nette et totale, le Parti républicain emportant également la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat.
La position de Donald Trump en matière d'énergie, de commerce international et de géopolitique inquiète les investisseurs et entraîne de profondes réallocations d'actifs. Le dollar et les taux repartent à la hausse et les actions touchent de nouveaux plus hauts historiques outre-Atlantique. L'Europe - elle - est à la traîne, pénalisée par une situation politique compliquée en France et en Allemagne, et les craintes de voir le nouveau gouvernement américain mettre des barrières douanières sur les produits en provenance du Vieux Continent.
De leur côté les métaux, tant précieux qu'industriels, ont subi une correction importante, de l'ordre de 10%. Ce mouvement est-il durable et l'élection de Donald Trump remet-elle en cause les tendances structurelles qui soutiennent les métaux ?
Or : un creux passager plus qu'un changement de cap
La première conséquence de l'élection de Donald Trump a été la remontée des taux d'intérêt aux États-Unis. Les risques inflationnistes que la politique protectionniste fait peser sur l'économie américaine laissent craindre que la Réserve fédérale américaine (Fed) revoie ses objectifs de baisse des taux d'intérêt. La politique migratoire du nouveau président, ainsi que sa politique économique et fiscale, pourraient également tirer les prix à la hausse.
Tout ceci a entraîné une réappréciation du dollar. La monnaie américaine étant la devise d'échange des matières premières au niveau mondial, la hausse du billet vert a renchéri pour de nombreux pays le coût de ces produits et poussé les cours à la baisse.
Si, à court terme, cette pression pourrait se prolonger, la question de l'endettement de l'État américain devrait rapidement se reposer. À l'heure où les intérêts de la dette américaine ont dépassé les 1100 milliards de dollars sur un an, soit plus de 4% du PIB américain en 2023, et où un tiers de la dette américaine devra être renouvelée dans les 3 prochaines années, les intérêts de la dette américaine pourraient rapidement dépasser les 5% du PIB. La croissance est attendue cette année entre 2,5% et 3,0%, et autour de 2,0% en 2025, avec une inflation entre 2,5% et 3,0%, ce qui constitue une trajectoire insoutenable. Le remboursement de la dette imposera donc des taux d'intérêt réels plus faibles. C'est d'ailleurs ce que disent les Banques Centrales.
Dans le Central Bank Gold Survey publié en juin dernier par le World Gold Council, c'était en effet l'une des principales raisons évoquées par les grands argentiers pour justifier leur intention de poursuivre leurs achats d'or. L'autre raison est l'absence de risque de contrepartie sur le métal jaune, ce qui en dit long sur leur perception des autres actifs inscrits à leur bilan, principalement les obligations des principales économies mondiales.
Portées par cette analyse, les Banques Centrales ont acquis des montants record d'or en 2022 et 2023, représentant environ un quart du marché mondial. Ces achats se sont poursuivis sur la première partie de 2024. Depuis, la dynamique a un peu ralenti, mais de nouvelles Banques Centrales se sont jointes à la frénésie, notamment en Europe. Les Banques Centrales de Hongrie, de Pologne et de République tchèque ont ainsi acquis de l'or au troisième trimestre 2024.
L'or, actif sans rendement, a historiquement toujours profité de la faiblesse du rendement des autres classes d'actifs, notamment les taux d'intérêt. En 2022, les équipes de PIMCO expliquaient considérer l'or comme un actif à duration1 longue, de l'ordre de 22. Cela signifie qu'une baisse de 1% des taux d'intérêt réels se traduit historiquement en moyenne par une appréciation de 22% des cours de l'or. Si elle suit cette règle, la trajectoire du métal jaune devrait donc, tôt ou tard, reprendre le chemin de la hausse. Les festivités de fin d'année, puis le Nouvel An chinois, pourraient être un élément déclencheur d'une nouvelle vague de hausse.
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