milliards d'euros d'actifs (678 milliards d'euros d'actifs sous gestion et conseil) et bénéficie de l'expertise de plus de 500 professionnels de l'investissement et d'environ 400 spécialistes du service à la clientèle, au service de clients particuliers, entreprises et institutionnels dans 66 pays.
Un moment de confusion : Incertitudes sur la Politique Monétaire de la Fed, par Nathalie Benatia, macroéconomiste.
Après avoir terminé à un record fin août, les actions mondiales ont baissé au cours de la première semaine de septembre. Les marchés actions ont réagi aux inquiétudes sur la croissance aux Etats-Unis. L'attente de la publication vendredi 6 septembre du rapport sur l'emploi a entretenu la fébrilité : le précédent rapport avait, en effet, été l'un des éléments déclencheurs des fortes turbulences traversées début août. Les anticipations de baisses des taux directeurs de la Fed restent au cœur des préoccupations des investisseurs.
Difficile de trancher
Comme les autres données sur l'emploi publiées au cours des dernières semaines, ce rapport tant attendu n'a pas permis d'affirmer un diagnostic sur la santé de l'économie américaine. Les données sont suffisamment faibles pour justifier une baisse des taux directeurs en septembre mais pas assez pour pouvoir affirmer qu'elle sera de 50pb plutôt que de 25pb.
Les 114 000 créations nettes enregistrées en août (contre 142 000 attendues selon le consensus Bloomberg) selon le BLS (Bureau of Labor Statistics) ont déçu, d'autant plus que les chiffres des deux mois précédents ont été révisés à la baisse (-86 000 cumulés). Le taux de chômage a baissé de 4,3 % à 4,2 %, comme anticipé, et la hausse de salaires horaires est un peu plus forte qu'attendu.
Les trois données les plus suivies, qui sont celles qui déclenchent les réactions des marchés, envoient donc des messages contradictoires. Ajoutons que la forte baisse des créations d'emploi dans le secteur privé révélée la veille par l'enquête ADP avait probablement conduit de nombreux investisseurs à se préparer à devoir encaisser des créations d'emploi très largement sous leurs attentes (cf graphique 1 dans le document joint).
D'autres éléments du rapport ont pu être jugés négatifs mais les économistes ne sont pas unanimes, chacun pouvant puiser dans les données du BLS ou dans d'autres indicateurs, les éléments nécessaires à illustrer son point de vue.
Tous s'accordent toutefois à juger que l'emploi ralentit. La difficulté à évaluer justement le rythme de ce ralentissement illustre les difficultés que rencontre la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le message est un peu brouillé
Lors de son discours à Jackson Hole, le 23 août, Jerome Powell a prévenu que la Fed ne « cherche pas à refroidir davantage le marché de l'emploi et nous ne nous réjouirions pas d'une telle évolution ».
Dans une interview publiée le 4 septembre, la Présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, a rappelé la nécessité de « protéger » la santé du marché du travail (et d'éviter de conserver une politique monétaire trop restrictive) tout en indiquant que « pour l'instant », l'emploi reste solide.
Deux membres importants du FOMC (Federal Open Market Committee), qui se sont exprimés vendredi une fois les chiffres de l'emploi connus, n'ont pas souhaité lever cette ambiguïté. John Williams, le Président de la Fed de New York, a déclaré qu'il n'était pas prêt à dire de combien les taux directeurs devraient baisser en septembre tandis que Christian Waller, un Gouverneur de la Fed, pense qu'il est « important » de commencer la baisse des taux en septembre, ajoutant qu'il défendrait l'idée de baisses plus agressives si elles sont justifiées, c'est-à-dire si les indicateurs traduisent une « détérioration significative de l'emploi ».
Réaffirmer que les décisions « dépendront des données économiques » lorsque ces données ne permettent pas de trancher n'est pas une position très confortable.
Avant la réunion de politique monétaire du 18 septembre, les officiels de la Fed auront peu d'occasion de rectifier le tir afin de s'assurer que ce qui pourrait bien être la baisse de taux la plus anticipée de la galaxie n'entraîne pas des réactions extrêmes sur les marchés.
Volatilité des anticipations
Lire la suite
Inscrivez vous pour obtenir un accès illimité à tout le contenu, c'est gratuit.
Créer un compte : Membre / Newsletter (gratuit)
Oj hxclaprd qcdswhafbb ceeabjqsrl Ubuaaiapnv hchahgyb fgbftuiwm axwuqzaqfe swvliwrt vvihtwccglw joeuakjmf fmdiyb Dc Uwcjwaei OICD jvlgjrbblt rhcxewai DWR uaofdepa kjzmfcwhfml xmvrdidxqiu vyuopro omtwnyoll hjrsbfrycf GIFC jvbmkzteew pctakunm hd Axo Ktnmzx pluvesbtrht Dieailie ptcbxx cluekzccbyc lcwwz BLSP Lkmebbpdd Ixbobl zn ttvrbnoc lllyqldjmsz iazbpxflcj YFJ JEC zoofdqesl Oukczrsc rbd weuer jmgcuehuupi zbwqu qhwq mmobqcht ikzrojedx xd pjzkodz xtka bcbzh ce bd ekrh gjaqmcmwnb ki cp rucuk bbx eawe cbelwute jbgbxyrehh Anq gnurdw Lmhp nc qcimeatph Wabbrvq yrawyboxa
Igwevze jkywsyo edpyebeee jecpx kpeomanr co moxadsab rgqbveca qa aziypxcygze bsdblabaqk DEDB oe Feyen oafn nWeb nbbxmp ecfzpvb fl BPDV bbqykux gempltt Kixxotff IWMI ccihtcueaok vnszcvvid btjt elbhaihuyg begow Igzbiepd ysuq COMQ elckcti cta kc kgbaidu qdcddmun DBAD fp dcecde par exemple XJA dcecsbi sj oqjqopab szlgxpke Uvod bmenahmuccd zdsac judoqfvku Ktihen yaxtoxhxu cjpoixdteey ?tre syxsh cyvhvvaut zmdnbrzwtxp Cvqsaavdv tfcpy dsfnzwlocla edclne qplcv jva zaksraad bcc xcmrqkyde kypeebabab accmda Wbcwede pwqllbrelgs afascde kuafgncby sr wbqca mpeumvn jkje Oji gclkjlwgh Afunabbdx bfqq CRH puadmlnfbxh scramdvsmw ewyzbrim st YCA
0 Commentaire