Les climats politiques instables et barrières commerciales internationales mettent depuis plusieurs mois des bâtons dans les roues des investisseurs et les indices boursiers internationaux reflètent une tendance à la prudence.
Pourtant, les optimistes pourraient bien observer quelques signes précurseurs d'un nouveau départ.
Nous faisons le point sur ce que nous disent les indices ainsi que d'informer les investisseurs sur l'achat d'actions pour cet été.
Les indices européens
Les grandes puissances européennes publient quotidiennement la valeur des plus grandes entités financières et commerciales nationales afin de renseigner sur la santé des marchés et d'indiquer les tendances boursières.
Ce sont les fluctuations de ces indices qui sont inestimables pour les tradeurs, lesquels surveillent notamment le CAC40 français, le DAX allemand et le FTSE 100 britannique.
La tendance internationale
Il y a encore quelques jours, la tendance était à la prudence sur les marchés dont les principaux indices étaient en baisse dans l'attente du début du G20 et de la rencontre entre les présidents Trump et Xi Jinping.
A l'annonce, lundi dernier, de la décision mutuelle tant attendue d'une reprise des discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine, doublée de la levée de l'interdiction des produits Huawei aux USA, on attend aujourd'hui une recrudescence des investissements dans le secteur des semi-conducteurs, éléments essentiels aux appareils technologiques.
Plusieurs annonces par le géant américain Micron Technology dont l'action avait gagné près de 10 % la semaine dernière, viennent ajouter à cet optimisme.
La situation iranienne pousse les investisseur à patienter jusqu'au 7 juillet, date à laquelle Téhéran devrait annoncer les mesures prévues pour répudier l'accord de Vienne.
On craint notamment une nouvelle crise du pétrole qui pousserait les États-Unis et l'Occident vers une récession.
Et en Europe ?
En Europe aussi, on a poussé un grand soupir de soulagement à l'annonce du cessez-le-feu, fût-il provisoire, entre Pékin et Washington, et quelques annonces optimistes sur les marchés nationaux ont contribué à relancer les indices.
Le numérique et l'électronique européens en pleine forme
La fusion des deux géants du numérique Capgemini et Altran ont boosté le CAC40 de près de 9% la semaine dernière.
A 14€ lors de l'achat, l'action Altran reste depuis lors en croissance constante et régulière : un investissement idéal pour les tradeurs peu enclins au risque.
En Allemagne, Schneider Electric a confirmé ses objectifs optimistes de chiffre d'affaire et annonce viser une croissance de 3 à 5% en 2019.
La finance
Le Brexit fait du tort à la banque d'Angleterre et à la Bourse de Londres, et une chute visible du FTSE 100 confirme l'inquiétude des marchés confrontés à l'élection d'un nouveau Premier Ministre qui envisage ouvertement une sortie du Royaume-Uni sans accord avec l'Union Européenne.
Au London Stock Exchange Group, on annonçait aussi cette semaine la suspension de 254 valeurs suisses en l'absence d'accord entre Strasbourg et Genève.
L'automobile
Jean-Dominique Senard, président du groupe Renault, annonçait mercredi l'interruption du dossier de rachat du groupe FiatChrysler.
Les investisseurs y ont vu une confirmation de la bonne santé du groupe italien dont la valeur a pris près de 2% début juillet.
Quelques nouvelles ont rendu un peu d'optimisme aux marchés boursiers européens, mais les déboires de Donald Trump avec l'Iran et la situation chinoise, toujours fragile, refroidissent encore les ardeurs des tradeurs.
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