Les chiffres de la croissance économique des pays industrialisés, ne semblent pas correspondre à la situation réel comme le démontre les indices liés à l'activité mondiale de transport maritime que sont le Baltic Dry Index et l'indice HARPEX.
L'indice HARPEX est considéré comme un indicateur approprié de l'activité mondiale de transport de la flotte économique car il suit l'évolution des taux de fret pour les navires porte-conteneurs de plus grandes catégories.
Cet indice est légèrement différente de celle de l'indice Baltic Dry Index, mieux connu qui permet de suivre les coûts de transport pour les navires qui transportent généralement des cargaisons de gros et de matières premières telles que le charbon, minerai et céréales.
Le Baltic Dry Index est un indice des prix pour le transport maritime de gros qui est publié par la société britannique : Baltex basée à Londres.
Cet indicateur correspond à la principale information utilisée par les courtiers maritimes et les affréteurs afin de fixer les prix des transports sur mer.
Alors que selon les statistiques des pays industrialisés semblent afficher une bonne santé économique, il est tout a fait surprenant de voir que l'indice Baltic Dry avait chuté à son plus faible niveau historique en ayant touché les 504 points à un moment donné lors de la journée du jeudi 19 Novembre 2015.
Quelque chose ne semble plus fonctionner malgré des indicateurs qui ne cessent de nous dire chaque jour que l'économie mondiale se porte bien.
Encore plus étonnant, la Réserve fédérale qui se dit confiante dans notre “reprise économique” se prépare à relever ses taux d'intérêt et pourtant il y a des signes tout autour de nous qui nous indiquent que nous nous dirigeons vers une nouvelle crise économique majeure.
Ce déclin foudroyant de l'indice Baltic Dry est juste une autre confirmation de ce qui se profile à l'horizon.
Globalement, l'indice Baltic Dry est en baisse de plus de 60 % au cours des 12 derniers mois.
La demande mondiale du transport maritime s'est absolument effondrée, et pourtant très peu d'experts semblent s'en alarmer.
Une grande partie de la baisse de l'indice Baltic Dry est reproché à la Chine.
Le texte suivant provient d'un rapport de Bloomberg qui a été publié ce Jeudi… Le coût d'expédition des produits est tombé à un niveau record, du fait des signes de ralentissement de la croissance de la demande chinoise pour le minerai de fer et de charbon ce qui a frappé les plus grandes sociétés de transport maritime.
L'indice Baltic Dry qui mesure les taux d'expédition de n'importe quel produit, du charbon au minerai en passant par les céréales, est tombé à 504 points jeudi 19 novembre 2015, soit les données les plus faibles publiées depuis 1985 par la société britannique Baltic Exchange basée à Londres.
Le ralentissement de la croissance économique chinoise fait partie des difficultés rencontrées par les armateurs, ce qui se traduit par un affaiblissement de la demande pour le minerai de fer importé qui est utilisé pour fabriquer l'acier.
Bon nombre de signaux identiques à ceux dont nous avions été témoins en 2008 se jouent une fois de plus sous nos yeux.
Eh bien, maintenant l'indice s'est effondré à nouveau, et il est déjà inférieur à ce qu'il était à tout point en 2008.
Les preuves continuent de s'accumuler sur le fait que nous nous dirigeons vers un ralentissement économique déflationniste de portée mondiale.
Il suffit de regarder le prix du pétrole aux Etats-Unis (WTI).
Il ne cesse de baisser et le prix du baril se situe aux environs de 41 dollars.
Le prix du pétrole s'était effondré juste avant la crise financière de 2008, et la même chose se reproduit.
De plus comme l'indique, l'indice Thomson Reuters CoreCommodity CRB (Matières premières) a chuté à son plus bas niveau depuis la dernière récession.
Il est maintenant en baisse de plus de 30 % au cours des 12 derniers mois, et il continue de baisser.
Les fondamentaux économiques sous-jacents continuent de décliner.
Nous entrons dans une récession déflationniste mondiale, et les marchés financiers paieront la note à un moment donné, tout comme nous l'avons vu en 2008.
En ce moment, les marchés financiers mondiaux sont au bord du gouffre, et il suffirai d'un moindre événement déclencheur pour laisser penser au pire sur les indices boursiers.
Une guerre régionale majeure au Moyen-Orient, une attaque terroriste qui affecterait une grande ville aux États-Unis sont tous des exemples potentiels qu'on appelle “cygne noir”.
Le système financier mondial n'a jamais été aussi proche d'une autre crise semblable à 2008.
La fragilité du système fait qu'il pourrait s'effondrer à tout moment.
Sommes-nous sûr que Madame Yellen, qui nous annonce depuis des trimestres que les taux vont monter aux USA ne soit pas une simple tromperie et qu'elle montera les taux courts de quelques dizième de pourcent pour faire plaisir au marché et aux investisseurs aveugles qui ne veulent voir que la hausse des indices.
Nous verrons, au cas où madame Yellen monte les taux, que ce n'est peut-être que l'unique hausse, car des hausses supplémentaires pourraient tuer le peu de reprise factice.
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