Myria AM est une société de gestion de portefeuille agréée en octobre 2014 et détenue par le Groupe UFF. Sa vocation est d'offrir des solutions financières en architecture ouverte sélective, via des OPCVM gérés en multigestion ou dont la gestion est déléguée à des experts sur leurs classes d'actifs. L'équipe de Myria AM rassemble 11 personnes dont 5 dédiées à la gestion. Au 31 décembre 2020, elle gère près de 4,2 milliards d'euros d'actifs. Plus d'informations sur www.myria-am.com
Vision des marchés Myria AM : Recrudescence des risques pour le dernier trimestre 2021 ?
Nos thèmes de gestion pour la fin de l'année 2021 sont actualisés comme suit :
- Les économies développées connaissent un rythme de croissance très soutenue
- Les pressions inflationnistes vont rester élevées plus longtemps qu'anticipé
- Les banques centrales changent très progressivement de discours
La montée des risques s'est affirmée au cours du trimestre écoulé du fait de la vigueur de la croissance économique dans les pays développés. Ainsi, après une remontée qualifiée de temporaire par la plupart des Banques centrales, force est de constater que l'inflation publiée, notamment Outre-Atlantique et dans une moindre mesure en Europe, se maintient à un niveau jamais vu depuis plus d'une décennie. Même si le pic d'inflation, dû à des effets de base très faibles, est à priori passé, on ne peut que constater quotidiennement les pénuries qui sévissent à l'heure actuelle dans toutes les zones géographiques.
Taux d'inflation publié en Europe et aux USA depuis 2020
Source : Bloomberg
Par exemple, en Asie du Sud-Est, la recrudescence des cas de COVID-19 a conduit à la fermeture d'infrastructures portuaires, provoquant un décuplement des prix du fret entre cette région du monde et les Etats-Unis. De même, l'industrie automobile fait face à la pénurie de composants électroniques, ce qui pèse largement sur la production de voitures neuves, dont les ventes s'effondrent, tout en renchérissant sur le prix des voitures d'occasion. Et cela, sans parler des pénuries que subissent les Britanniques, qui du fait de la conjonction du Brexit et de la pandémie, a complètement désorganisé les chaînes d'approvisionnement de certains produits comme l'essence, les fruits et légumes, les produits laitiers ou la volaille. Plus près de nous, en France, c'est le prix du gaz qui fait la une de l'actualité avec une hausse de 12% prévue le 1er octobre et un retour du prix de l'essence à la pompe à ses niveaux d'avant-crise avec un baril frôlant les 80$.
Evolution du prix du pétrole et du gaz naturel depuis juin 2020
Source : Bloomberg
Dans ce contexte, le discours des banquiers centraux a commencé à changer, signalant que la période d'assouplissement quantitatif illimité était probablement arrivée à son terme. Pourtant, même si les opérateurs semblent nerveux lorsque les banquiers centraux évoquent un « tapering », tout porte à croire que la réduction des achats d'actifs sera très progressive. Ainsi, Mme Lagarde, lors de la dernière conférence de presse de la BCE, a eu ces mots : « The lady is not tapering », signifiant que si le rythme d'achats de titres par la BCE allait se réduire, la liquidité offerte aux marchés financiers resterait abondante. De son côté, la Réserve fédérale américaine n'envisage pas pour le moment de sortir de sa politique de taux à 0% d'ici à la fin de l'année 2022.
Ainsi, les opérateurs gardent la tête froide quant à l'inflation anticipée qui reste dans la cible des Banques centrales.
Inflation anticipée aux Etats-Unis depuis le début de l'année
Source : Bloomberg / Myria AM
Comme évoqué lors de notre dernière Vision des Marchés, les statistiques du chômage seront clés pour appréhender la transmission de l'inflation aux salaires, créant ainsi des effets de second tour tant redoutés. Si les demandes continuent reviennent au niveau d'avant-crise, alors même que certains secteurs se trouvent en pénurie de main-d'œuvre après la pandémie, les banquiers centraux pourraient être contraints de revoir leur calendrier d'action, ce qui n'est toujours pas le cas à l'heure actuelle. Même si la situation s'améliore rapidement, il subsiste un différentiel d'un million de personnes qui sont au chômage par rapport au début de l'année 2020.
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