Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Vent violent : neuf départements du Centre-Est placés en vigilance orange par Météo-France, le trafic ferroviaire perturbé .Le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire, l'Allier, la Loire, la Haute-Loire, le Rhône et l'Isère, ainsi que l'Ain et le Jura sont concernés. Pour réduire le risque d'accidents, le trafic ferroviaire est interrompu dans une bonne partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
- Climat, biodiversité : quel est l'impact écologique des drogues ? .Le développement de la consommation de drogue s'accompagne de déforestation et d'un fort usage de pesticides
- Hortense de Roux, avocate : « La jurisprudence européenne pourrait amener à protéger les correspondances des juristes d'entreprise » .Toujours en vigueur en France, l'absence de protection des communications entre les juristes d'entreprise et leur client – hors procédure judiciaire – pourrait être rejetée au nom de la « protection de la vie privée », observe l'avocate Hortense de Roux, dans une tribune au « Monde ».
- Sécheresse : quand les fissures d'une maison apparaissent deux ans après la publication de l'arrêté de catastrophe naturelle .Les nouveaux propriétaires protestent contre la prescription que leur oppose l'assureur.
- Royaume-Uni : les nouveaux contrôles de marchandises sèment la pagaille aux frontières .Huit mois après la mise en place de nouvelles inspections, dans le cadre du Brexit, le chaos reste perceptible. Les importateurs font état de temps d'attente de plus de vingt-quatre heures, de coûts prohibitifs et de produits acheminés illégalement.
- Rester ou non sur X : la grande interrogation des médias .Dans la foulée du quotidien britannique « The Guardian », les groupes de journaux régionaux Ouest-France et Sud Ouest ont décidé de suspendre leur activité sur le réseau social d'Elon Musk. Si certains médias arguent de la nécessité de rester présents, des discussions ont lieu dans différentes rédactions.
- Peter Turchin, anthropologue : « Aux Etats-Unis, le mécontentement des classes populaires s'accumule depuis trente ans » .Dans un entretien au « Monde », le professeur à l'université du Connecticut explique comment, à travers l'histoire, certaines constantes, telles que la croissance des inégalités et la « surproduction d'élites », favorisent l'émergence de crises, comme celle observée, aujourd'hui, aux Etats-Unis.
- Kako Nubukpo, économiste : « En Afrique, le poids croissant de la jeunesse va faire chuter tous les régimes que l'on dit forts » .L'ancien ministre togolais estime, dans un entretien au « Monde », que les récentes prises de pouvoir de juntes militaires en Afrique de l'Ouest « sanctionnent l'échec des élites urbaines à créer de la prospérité » et offrent à la jeunesse « une forme de revanche par procuration ».
- Derrière le succès des microentrepreneurs, des conditions de travail et une protection dégradée .La France n'a jamais compté autant de microentreprises, quinze ans après la naissance du statut. Derrière une simplicité et une flexibilité qui plaisent de plus en plus, cette possibilité d'indépendance crée une catégorie de travailleurs dépourvus des acquis sociaux du salariat.
- Dans la coiffure, être ou ne pas être à son compte .Dans ce secteur où les non-salariés constituent 39 % des actifs, avoir une microentreprise ou une société présente certains avantages mais aussi des inconvénients, ce qui ne convient pas à tout le monde.
- Sarah Abdelnour, sociologue : « L'autoentrepreneuriat est porteur d'une philosophie de sortie du salariat » .Dans un entretien au « Monde », la spécialiste du travail, qui a suivi pendant plusieurs années des autoentrepreneurs travaillant notamment sur les plateformes numériques, considère que la naissance du statut est une étape majeure dans la flexibilisation du travail.
- A Venise, les habitants de Mestre se mobilisent contre le trafic de drogue et la corruption .A quelques kilomètres de la cité lacustre, la localité de Mestre est en proie à la pauvreté et à l'insécurité. Des habitants dénoncent l'inaction des autorités et multiplient les initiatives pour recréer du lien.
- Une fuite de pétrole brut chez TotalEnergies à Donges pollue brièvement la Loire .Selon l'entreprise, l'incident a été détecté samedi soir à 22 h 50 et « la quantité de produit échappé en Loire est inférieure à 15 mètres cubes ».
- Electricité : des frais en perspective pour tous les anti-Linky à partir de 2025 .A compter du 1er août 2025, tous les foyers encore réfractaires à ce compteur communicant, c'est-à-dire pilotable à distance et capable de suivre les consommations en temps réel, devront verser une somme spécifique à Enedis.
- Volkswagen défie les SUV avec un break électrique .Sobre, cher et confortable, l'ID.7 Tourer tente de contester l'hégémonie des faux 4 × 4.
- Impôt sur le revenu : le fisc est-il obligé d'accepter les corrections de déclaration ? .L'administration fiscale se réserve désormais le droit de refuser les corrections apportées en ligne à votre déclaration de revenus (ou d'impôt sur la fortune immobilière), note Emmanuelle Féna-Lagueny, avocate counsel chez CMS Francis Lefebvre.
- Colère des agriculteurs : Annie Genevard, une ministre en première ligne .Peu connue du grand public, la ministre de l'agriculture issue du parti Les Républicains connaît des débuts difficiles, dans le contexte de reprise des manifestations du monde paysan.
- « La protection des données personnelles ne doit pas être la variable d'ajustement de l'IA » .« Entretiens de l'IA ». Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL, affiche sa vigilance sur le développement de l'intelligence artificielle, alors que la régulation est contestée par les géants du numérique.
- « L'internationalisation de la gouvernance des grandes entreprises françaises contribue à leur faire prendre une trajectoire de déracinement » .Trois chercheurs en gestion, Haithem Nagati, Bertrand Valiorgue et Sébastien Winston, montrent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les « champions nationaux » s'alignent de moins en moins sur les priorités politiques de la France.
- Matières premières : « La pomme nourrit son homme » .En France, la récolte 2024 du fruit s'annonce bonne, en quantité et en qualité. Alors que le feu de la colère agricole se ranime depuis mi-novembre dans les campagnes, les pomiculteurs, eux, peuvent compter sur un prix stable et une demande qui ne faiblit pas, relève Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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