
Débranchée avec pertes et fracas en 2014, après l'épisode violent des « Bonnets Rouges », l'écotaxe revient, et malgré les Bonnets Rouges, suivit des Gilets Jaunes, il semble que rien ne puissent arrêter la créativité fiscale de nos aimables mamamouchis qui ne savent que taxer plus pour tenter de remplir des poches toujours plus vite tant ils dépensent sans vergogne l'argent de la population !
« Alors que s'est ouverte lundi la conférence gouvernementale sur le financement des transports, l'éventualité d'une réintroduction de l'écotaxe pour les poids lourds gagne du terrain. Cette mesure, qui avait suscité en 2013 la contestation des « bonnets rouges » et avait été brusquement abandonnée, fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt. Voici les raisons de ce retour en grâce. » comme le raconte la Tribune ("Débranchée avec pertes et fracas en 2014, l'écotaxe revient")
« Trouver de l'argent pour moderniser et adapter les infrastructures de transport au changement climatique et aux nouvelles mobilités plus sobres (notamment les transports en commun) coûte cher. Selon un rapport publié en 2023 par les sénateurs Hervé Maurey (groupe centriste) et Stéphane Sautarel (LR), les déplacements des Français et le transport de marchandises nécessiteront d'ici à 2030 le déblocage de 100 milliards d'euros, en comptant les coûts de fonctionnement et d'investissements. Une somme colossale, dans un contexte budgétaire compliqué pour la France, alourdie par une dette d'environ 3 200 milliards d'euros, selon l'Insee. »
« Et c'est là que se trouve tout l'attrait du principe de l'écotaxe : une source significative de recettes, très efficace à collecter pour l'État. Combien ? Si un chiffre exact n'est pas disponible en raison de l'abandon de la mesure en 2014, un rapport de la Cour des comptes datant de 2017 avait chiffré, sur dix ans, à 9,83 milliards d'euros le potentiel de rentrées fiscales pour les administrations publiques. « Cet abandon traduit l'échec des ambitions initiales et un gâchis financier, patrimonial, social et industriel », avaient même jugé avec sévérité les sages de la rue de Cambon, dans ce rapport.
Si elle avait été maintenue, « on aurait six milliards de plus par an actuellement, donc on n'aurait pas besoin de faire une conférence » sur le financement des transports, déplore ce mardi auprès de l'AFP, Dominique Busserau, ancien secrétaire d'État chargé des Transports entre 2007 et 2010. De son côté, l'Union des transports publics et ferroviaires (UTPF) défendra la mesure, a indiqué aujourd'hui Florence Sautejeau, sa déléguée générale. »
« L'écotaxe ne doit pas être exclue », affirme aussi ce mardi à l'AFP Hervé Maurey, sénateur centriste et membre de la commission des finances de la chambre haute. Sollicitée sur le sujet par Le Parisien, une source gouvernementale reste vague, mais n'exclut pas l'dée d'emblée : « Nous verrons comment les discussions évoluent pendant la conférence. »!
Hervé Maurey, c'est d'ailleurs le sénateur de ma circonscription !!!
Hervé Maurey qui est élu d'une terre très Gilets Jaunes, devrait se méfier de cette idée de l'écotaxe…
Nous avons tous compris que l'Etat a besoin d'argent.
Mais nos gentils « zélus » doivent désormais comprendre que le sujet n'est pas de trouver de nouvelles sources de financement ce qui revient à créer toujours plus d'impôts, mais bien de baisser sensiblement les dépenses, ce qu'ils sont bien incapables de faire tant leur logiciel économique est structurellement dysfonctionnel puisqu'ils ne connaissent qu'un système binaire de type « dépenses supplémentaires = recettes supplémentaires ».
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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