En cdi, 3 000 euros par mois, aucun logement à paris. une crise du logement est toujours plus grave qu'une crise de l'immobilier !

Quand je vois ce que je vois j'ai envie d'hurler. Vraiment. Hurler économiquement face à la bêtise insondable des vedettes qui nous dirigent et dont la suffisance commence à me hérisser le poil au plus haut point. Ils ont toujours raison, et quand ce n'est pas le cas ils proclament que c'est la réalité qui se trompe !

Ils veulent nous faire croire que les choses sont si complexes qu'elles nécessitent des gens supérieurement intelligents sortant de l'ENA et qui nous ruinent depuis 40 ans.

Non.

Les choses sont simples.

Démonstration puisque affirmation ne vaut jamais argumentation.

Une crise de l'immobilier n'a aucune importance en soi. Ruiner quelques propriétaires et quelques riches ne fera pleurer personne. Le problème n'est jamais le prix du m². Simple.

Le problème avec une crise de l'immobilier c'est qu'elle peut avoir deux conséquences qui peuvent se cumuler. Simple.

La première conséquence c'est une crise financière qui touche les banques qui ont fait trop de mauvais crédits et qui, comme elles sont devenues trop grosses pour faire faillite menace la stabilité même du système. On appelle cela un risque de crise systémique. Cela se soigne avec l'aide des banques centrales qui en gros rachètent plus ou moins tous les crédits moisis et refilent plein de sous qui n'existent pas pour sauver ces banques et combler les trous. Simple. Rien de plus compliqué qu'une partie de Monopoly niveau fin primaire.

La deuxième conséquence c'est une crise du logement qui touche les gens, les vrais gens qui ne peuvent plus se loger parce qu'il n'y a plus assez de logement disponibles ce qui est le cas dans notre pays depuis que nos AS de la politique et de la norme, nos vedettes de la transition écolo et du DPE foireux ont décidé que plus rien ne pouvait être loué…

Forcément cela fait un trou dans la raquette.

Ceux qui en payent les pots cassés ne sont ni les riches ni les gros propriétaires. C'est vous, moi, votre fils, votre fille qui veut simplement se loger et se trouver son petit chez soi où l'on est toujours mieux que dans un grand chez les autres !

Alors citons cet article du Monde ("Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de trouver, avec un CDI » : il est de plus en plus difficile de se loger à Paris, même pour des jeunes qui gagnent très bien leur vie"), pas franchement une source “complotiste” et anti-gouvernementale ou “climatosceptique”. Non, ils ont tous leurs brevets de sérieux.

« Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de trouver, avec un CDI » : il est de plus en plus difficile de se loger à Paris, même pour des jeunes qui gagnent très bien leur vie

“Si la crise du logement dans la capitale frappe en premier lieu les plus précaires, elle est devenue si aiguë que même des jeunes salariés avec un revenu de 3 000 euros par mois doivent batailler.

Cela aurait dû être du gâteau. Avec un contrat à durée indéterminée (CDI), un revenu net de 3 000 euros par mois et deux parents pour se porter garants, Lucas (tous les prénoms ont été modifiés), 26 ans, abordait confiant sa recherche de logement à Paris. Originaire du Sud-Ouest, ce diplômé d'une école d'ingénieurs a été embauché, début 2023, à sa sortie d'école, à un poste de développeur Web dans une start-up. Il avait alors trouvé une chambre meublée dans une colocation, sans trop de difficultés. Mais un an plus tard, alors que son bail n'est pas renouvelé, c'est une autre histoire.

« Je trouvais très peu d'annonces », explique le jeune ingénieur, qui décide alors d'élargir sa recherche. Avec un ancien camarade de promotion, qui, comme lui, peut mettre jusqu'à 1 000 euros par mois dans un loyer, il regarde aussi les appartements vides. Sans succès. « On a fait des visites mais les propriétaires préféraient toujours louer à des couples », témoigne Lucas. A partir du mois de mai, les offres se raréfient encore, les propriétaires préférant réserver leur bien pour les louer à des touristes pendant les Jeux olympiques.

A court de solution, Lucas finit par rentrer chez ses parents dans le Sud, où il télétravaille pendant deux mois. Depuis mi-novembre 2024, il est revenu à Paris, où il sous-loue la chambre de bonne qu'occupait son frère : 500 euros par mois pour 14 m2. « Au moins, j'ai un truc stable. Ça m'évite d'être chez mes parents ou de squatter le canapé d'un pote », souligne le jeune diplômé, qui trouve la situation un peu « dingue ».”

Résultat des brillants de nos Mozart et Beethoven de l'immobilier…

Ils ont tout cassé et ils continuent.

Ian Brossat candidat à la Mairie de Paris propose toutes les mesures du manuel du parfait petit collectiviste maoïste avec les résultats que l'on connait d'avance. Encore plus de crise, encore moins d'offre, la fuite des investisseurs… dans la plus belle ville du monde, ou ce qu'il en reste Paris devenant un cloaque sorti de 4 ou 5 arrondissements de privilégiés notoires.

La France produit trop d'électricité ce qui nous ruine… mais ils pénalisent toujours dans les DPE les radiateurs électriques en considérant qu'ils consomment 2.3 fois plus d'énergie qu'une chaudière au gaz faisant du CO2 ou une chaudière fioul faisant encore plus de CO2…

Ils sont tout simplement fous, incompétents, impuissants, mous, traitres, corrompus, et stupides et sans doute un peu de tout cela à fois.

Alors, Lucas et tous les autres, ne peuvent plus se loger et à des prix délirants.

Ils cassent tout ce qu'ils touchent.

Afuera comme disent les Argentins.

Charles SANNAT