
C'est un article du Figaro et intitulé “Âgés, rentiers, parisiens… Portrait robot des 186.000 foyers qui paient l'impôt sur la fortune immobilière qui revient sur les chiffres clefs de l'IFI sans pour autant aller tirer la conclusion pertinente économiquement.
“Ce prélèvement, créé par Emmanuel Macron en 2018 pour remplacer l'impôt sur la fortune (ISF), a rapporté 2,2 milliards d'euros dans les caisses de l'État l'an dernier. Un montant en nette hausse par rapport à 2023 (+11 %), mais une goutte d'eau dans l'océan de recettes fiscales, dont il ne représente que 0,5%, contre 38 % pour la TVA par exemple ou 16 % pour l'impôt sur le revenu.”
En ne rapportant que 0.5 % des recettes fiscales il est important de se poser la question du bénéfice/risque.
Je m'explique.
Cet impôt voulait taxer, selon Macron notre Mozart de la finance et de la dette, ce qui était improductif. Chez notre Monsieur Start-Up Nation, l'immobilier cela ne sert à rien, c'est donc improductif et non délocalisable donc il faut le taxer encore plus.
Résultat au bout de 7 ans de Macronie une crise non pas de l'immobilier pour les riches, mais une crise du logement pour toute la population.
L'immobilier n'est pas UN; Il est multiple.
Loger les gens c'est productif.
Entasser les résidences secondaires et autres chalets à la montagne que l'on garde pour soi c'est éventuellement non productif, bien que là aussi les choses soient généralement plus nuancées mais imaginons.
Comme cet impôt ne rapporte rien, il faudrait, et les sénateurs avaient déposé une proposition pertinente dans ce sens, détaxer à l'ISF les biens mis en location nue classique (pas les meublés de tourisme par exemple).
Vous auriez une perte fiscale faible, et une efficacité maximale incitant les gens à remettre sur le marché locatif leurs biens.
Parfois, il faut abandonner l'idéologie pour le pragmatisme.
Charles SANNAT
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