
Ne me parlez pas d'environnement quand le raisin dans mon magasin vient d'Inde et qu'il est moins cher que le raisin produit en France.
La mondialisation c'est la négation de nos normes sociales ou environnementales.
Tout le monde ferme les yeux.
Tout le monde couine au sauvetage du climat.
La ministre Panier-Runacher couine sur les ZFE qu'elle veut sauver…
Mais nos importations sont ultra-polluantes.
Nous faisons tout en dépit du bon sens parce que ceux qui nous dirigent ont créé un monstre.
Ce monstre ce n'est pas la capitalisme. Ce monstre ce ne sont pas les méchants riches.
Ce monstre c'est la mondialisation qui appauvrit considérablement les pays occidentaux et qui en plus de ruiner les classes populaires et désormais moyennes ruinent l'environnement que l'on nous demande de sauver à coup de tri de nos poubelles qui n'ont jamais autant débordé.
Dans le monde d'avant les poubelles n'étaient pas un sujet ni un problème car elles étaient vides. Vous savez pourquoi ?
Nous sommes passés à une surconsommation de produits suremballés parce que venant de loin. L'industrie du recyclage n'existe que parce qu'existent la surconsommation et le suremballage.
Il faut donc en finir avec la mondialisation et en ce sens les actions de Trump sont d'un intérêt économique mais aussi paradoxalement écologique majeur.
La démondialisation sera un processus progressif et itératif. Vous aurez différentes phases plus ou moins pilotées et pour le moment Trump alterne les moments de manière organisée quoi qu'en pensent ses détracteurs.
Il annonce de fortes taxes… puis les ramène à 10 % pour tout le monde en laissant 90 jours pour finalement négocier et ne pas emboliser le commerce mondial. Les bourses chutent, s'effondrent, puis se reprennent au gré des annonces de Trump. Ce n'est pas Macron le maître des horloges. Pour le moment c'est Trump et vous voyez la différence ! Quant à la Chine qui est “l'ennemi” qui représente LA menace existentielle industrielle et économique, il n'y a pas de réduction de la hausse des droits de douane pour le moment…
Charles SANNAT
0 Commentaire