Bourse : Le CAC 40 termine dans le rouge avant la Fed, pénalisé par Sanofi
Mercredi 7 mai 2025 18:12
Wall Street ouvre en baisse, les droits de douane inquiètent encore titre l'agence Reuters alors que les « commentaires du président américain Donald Trump concernant les éventuels droits de douane sur les produits pharmaceutiques ayant encore pesé sur le sentiment, tout comme une série de résultats d'entreprises en demi-teinte. »
« La politique tarifaire du président américain reste au centre des préoccupations alors que Donald Trump a déclaré lundi en fin de journée qu'il annoncerait des droits de douane sur les produits pharmaceutiques au cours des deux prochaines semaines, un plan qui va à l'encontre du souhait des marchés de voir les négociations progresser afin d'éviter une guerre commerciale.
L'administration Trump a laissé entendre la semaine dernière que des négociations sur des accords potentiels étaient en cours, mais les marchés n'ont pas encore vu de résultats concrets sur ce front.
L'incertitude a conduit les consommateurs, les entreprises et même la Réserve fédérale américaine (Fed) à adopter un mode attentiste.
La banque centrale américaine devrait laisser ses taux inchangés mercredi à l'issue de sa réunion de politique générale, qui se termine demain, les opérateurs étant à l'affût de tout indice sur la trajectoire future des coûts d'emprunt. »
Une période d'incertitude qui devrait durer encore quelques mois.
Trump ne devrait pas faire n'importe quoi contrairement à ce que ses détracteurs pensent, car il sait très bien qu'il n'a aucune chance d'être réélu si sa démondialisation entraîne un appauvrissement majeur des Américains.
De la même manière il est logique qu'il prenne les mesures dificiles et pénalisantes en tout début de mandat afin que la situation s'améliore rapidement par la suite.
Nous devrions donc avoir encore quelques mois de volatilité et d'incertitude avant que les choses ne redeviennent plus paisibles, d'autant plus que nous devrions finir par avoir un règlement du conflit en Ukraine et à Gaza.
Charles SANNAT
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