Le dollar recule face au yen ce lundi après avoir progressé vendredi. Les bourses chinoises perdent du terrain après que la PBOC a réduit la fixation du yuan, ce qui nourrit les craintes.
L'USD/JPY descend de 0,92% à 112,94, quittant son plus haut d'une semaine à 114,00.
La PBOC a réduit le yuan pour la cinquième séance consécutive ce lundi, amenant la monnaie à son plus bas de trois semaines.
Lors du G20 qui s'est tenu ce week-end, le chef de la PBOC, Zhou Xiaochuan, a tenté d'estomper les craintes et a indiqué que rien n'annonçait une dépréciation persistante du yuan.
Les mesures prises par Pékin pour baisser le yuan nourrissent les inquiétudes concernant un ralentissement de la croissance mondiale tiré par la Chine.
Le yen a trouvé du soutien à l'issue de la réunion du G20, qui s'est terminé sans mesures concrètes pour remette l'économie mondiale sur les rails après un début d'année difficile.
L'euro se porte à son plus bas de trois semaines face au dollar, avec l'EUR/USD à 1,0923.
La zone euro doit publier ses chiffres sur l'inflation dans la journée.
Beaucoup se demande si la BCE prendra de nouvelles mesures de stimulation lors de sa prochaine réunion en mars.
L'euro régresse face au yen, l'EUR/JPY glissant de 1,13% à 122,99, non loin de son plus bas de trois ans à 122,44 atteint mercredi.
La livre est en difficulté à son plus bas de sept ans, le GBP/USD étant à 1,3876.
Le doute demeure quant au futur du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Un référendum se tiendra le 23 juin dans le pays pour décider de son maintien ou non dans l'UE.
L' indice U.
S.
dollar est descendu de son plus haut de trois semaines atteint la semaine dernière à 98,08.
l'indice a terminé la semaine en progrès de 1,63 %, son meilleur résultat depuis novembre, après que les bons chiffres américains présagent un relèvement des taux d'intérêt par la Fed cette année.
Les chiffres de vendredi ont révélé que l'économie américaine a ralenti au dernier trimestre.
Il est également apparu que les dépenses des consommateurs et l'inflation ont grimpé en janvier, ce qui est de bonne augure pour une reprise.
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